En plus d'organiser des activités, le Réseau Histoire envoie un bulletin électronique qui diffuse des offres d'emplois et des événements en lien avec l'Histoire.
Pour vous y abonner gratuitement: reseau.histoire@uqam.ca
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Si vous souhaitez vous joindre au comité organisateur, contactez assistant.histoire@gmail.com.
Qui sommes-nous ?
- Réseau Histoire de l'UQAM
- Montréal, Québec, Canada
- Le Réseau regroupe des étudiants, des diplômés et des professeurs de l'UQAM. Un comité organise une variété d'activités en lien aux débouchés professionnels dans le domaine de l'histoire ainsi que des activités de réseautage.
mercredi 25 janvier 2012
samedi 21 janvier 2012
Midi-causerie : Les maîtrises après le bac en histoire
Le Réseau Histoire de
l'UQAM a le plaisir de vous inviter au midi-causerie Les maîtrises
après le bac en histoire.
Une occasion conviviale de découvrir le programme, le cheminement personnel et les conseils de trois étudiant.e.s dans les programmes: Maîtrise en histoire, profil histoire appliquée, Maîtrise en histoire, profil mémoire et Maîtrise en muséologie.
Mercredi 25 janvier 2012, de 12h30 à 13h45 au local A-1750
Aucune réservation
requise.
Activité gratuite.
Café et muffins offerts.
Activité gratuite.
Café et muffins offerts.
Contact : assistant.histoire@gmail.com
jeudi 24 novembre 2011
Compte-rendu de la conférence QU'EST-CE QUE L'HISTOIRE ORALE?
Rédaction : Marion Beaulieu, coordonnatrice des activités du Réseau Histoire.
Prise de notes : Élyse Bourassa-Girard, Josiane Brochu et Jimmy Guilleminot.
C’est avec grand plaisir que le Réseau Histoire de l’UQAM a présenté la conférence Qu’est-ce que l’histoire orale ? le mardi 22 novembre 2011. Pour la cinquantaine de convives réunis, ce fut l’occasion d’entendre trois exposés dont voici un rapport.
Prise de notes : Élyse Bourassa-Girard, Josiane Brochu et Jimmy Guilleminot.
C’est avec grand plaisir que le Réseau Histoire de l’UQAM a présenté la conférence Qu’est-ce que l’histoire orale ? le mardi 22 novembre 2011. Pour la cinquantaine de convives réunis, ce fut l’occasion d’entendre trois exposés dont voici un rapport.
Une présentation générale de l’histoire orale
Yolande Cohen
Professeure, département d’histoire, UQAM
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C’est Mme. Yolande Cohen qui a entamé la conférence en présentant l’histoire orale et en développant la diversité et l’intérêt de la méthode
.
L’ESSOR DE L’HISTOIRE ORALE
Au delà d’une simple technique de collecte de données, l’histoire orale est une approche, un mode de vie, une perception de la réalité. Si l’histoire orale est séculairement pratiquée dans de nombreuses sociétés, la discipline historique occidentale contemporaine a de plus en plus recours à cette technique, et ce , depuis les décennies 1960 et 1970. Depuis, la critique la plus fréquente en son endroit réside dans le manque de crédibilité dont elle souffre, notamment en regard du concept d’objectivité. À cela répondent les défenseur(e)s de l’histoire orale qu’il convient, en toute orthodoxie historienne, de croiser les sources pour remédier à cette faiblesse certes potentielle, mais non exclusive à l’histoire orale.
DE NOUVEAUX CHAMPS DE RECHERCHE
DE NOUVEAUX CHAMPS DE RECHERCHE
L’essor de l’histoire orale coincide avec l’arrivée et le développement de nouveaux champs de recherches historiques qui ont recours à des sources traditionnellement confinées à la sphère privée et/ou insondées : pauvres, femmes, exclus, marginaux, vagabonds, etc.. Au sein de ces champs de recherche historiques émergents, l’histoire orale opére un changement épistémologique majeur. Il s’agit, pour Michel Foucault notamment, de questionner l’ensemble des strates d’une histoire ; des sources officielles jusqu’aux journaux intimes.
UN CHANGEMENT DE PARADIGME
UN CHANGEMENT DE PARADIGME
Les conséquences d’une telle méthodologie est inaliénable à celles d’un changement de paradigme. En effet, pour les acteurs de l’histoire narrée, cela implique le passage d’une condition d’objets historiques à celle de sujets. Cette subjectivité permet dès lors aux individus de devenir des agents actifs de leur histoire.
UNE HISTOIRE MILITANTE
UNE HISTOIRE MILITANTE
L’histoire orale, en ce qu’elle implique de subjectivité, accompagne une histoire engagée. Elle permet d’aborder la perceptions des acteur(trice)s sur les actions qu’ils mènent eux-mêmes. La transmission directe du savoir qui échappe à la mise en forme écrite d’un récit s’exerce alors à travers un lien entre informateur(trice)s et chercheur(e)s, qui transmet une connaissance parfois inaccessible par l’écriture.
Une identité professionnelle de l’histoire orale
Eve-Lyne Cayouette Ashby
Coordonnatrice Histoire de vies Montréal
Une identité professionnelle de l’histoire orale
Eve-Lyne Cayouette Ashby
Coordonnatrice Histoire de vies Montréal
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IDENTITES PROFESSIONNELLES PLURIELLES
Dans un premier temps, Mme Eve-Lyne Cayouette Asbhy s’est exercée à mettre en lumière de pertinents et nombreux liens entre la méthode historique de l’histoire orale et ses applications en milieu professionnel. Diplômée d’un baccalauréat en anthropologie et d’une maîtrise en muséologie, Mme. Cayouette Asbhy entrevoit une panoplie de domaines d’emploi pour des individus formés en histoire orale.
Plus couramment développée dans le milieu académique anglo-saxon, l’histoire orale fait d’une part appel à diverses facettes du travail historique dont la recherche, l’entrevue, la traduction, la transcription, l’entrée de données. La mise en œuvre de projets d’histoire orale implique par ailleurs des emplois de vidéographes, d’archivistes, et de chargé(e)s de projet, notamment en milieu muséal, où, de façon générale Mme. Cayouette observe la tendance nette vers l’usage de l’histoire orale.
Enfin, il convient de souligner l’utilisation de l’histoire orale au sein de démarches artistiques documentaristes, cinématographiques et théâtrales.
HISTOIRES DE VIES MONTREAL
IDENTITES PROFESSIONNELLES PLURIELLES
Dans un premier temps, Mme Eve-Lyne Cayouette Asbhy s’est exercée à mettre en lumière de pertinents et nombreux liens entre la méthode historique de l’histoire orale et ses applications en milieu professionnel. Diplômée d’un baccalauréat en anthropologie et d’une maîtrise en muséologie, Mme. Cayouette Asbhy entrevoit une panoplie de domaines d’emploi pour des individus formés en histoire orale.
Plus couramment développée dans le milieu académique anglo-saxon, l’histoire orale fait d’une part appel à diverses facettes du travail historique dont la recherche, l’entrevue, la traduction, la transcription, l’entrée de données. La mise en œuvre de projets d’histoire orale implique par ailleurs des emplois de vidéographes, d’archivistes, et de chargé(e)s de projet, notamment en milieu muséal, où, de façon générale Mme. Cayouette observe la tendance nette vers l’usage de l’histoire orale.
Enfin, il convient de souligner l’utilisation de l’histoire orale au sein de démarches artistiques documentaristes, cinématographiques et théâtrales.
HISTOIRES DE VIES MONTREAL
Eve-Lyne Cayouette coordonne le projet Histoire de vies Montréal qui réunit une quarantaine de chercheur(e)s, académiques et communautaires et dont l’objectif est de recueillir les témoignages de 500 montréalais(es) déplacé(e)s par la guerre, le génocide et autres violations aux droits de la personne.
UNE SUBJECTIVITE ASSUMEE
UNE SUBJECTIVITE ASSUMEE
Considérant que l’histoire orale implique de rendre une subjectivité, Histoires de vies Montréal forme des personnes non professionnelles issues des commmunautés sollicitées, qui réalisent des entrevues qui donnent lieu à des récits d’individus ayant vécu des violences de masse d’une certaine façon, à un certain moment.
UNE VALIDITE HISTORIQUE
UNE VALIDITE HISTORIQUE
Enfin, Eve-Lyne Cayouette souligne que la richesse des témoignages de l’histoire orale s’exprime dans l’importance des vérités comme des mensonges, des silences comme des détails. En cela, l’histoire orale n’est pas désincarnée d’une prétendue «vérité historique».
Une application de l’histoire orale en milieu scolaire
Annie Girard
Enseignante, École secondaire internationale de Montréal
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«REGARD SUR LE CHILI, CONFRONTER LE PASSE»
Enfin, Annie Girard, enseignante au secondaire en histoire contemporaine a présenté le projet «Regard sur le Chili, confronter le passé». Entièrement réalisée par Mme. Girard et ses élèves, l’entreprise historique a donné naissance à une exposition et à un film documentaire de 29 minutes sur le Chili et Augusto Pinochet. Le projet originellement initié par deux anciens élèves de Mme. Girard a nécessité la formation d’une quarantaine d’étudiant(e)s à la technique d’entrevue puisque ce sont les élèves qui se sont chargés des archives, de la transcription, des textes, de la narration, du montage.
DES RETOMBEES
Cette aventure basée sur l’histoire orale a permis de tisser des liens personnels entre les étudiants et les trois montréalais(es) d’origine chilienne interviewé(e)s. Pour la classe d’Annie Girard, ce fut aussi l’occasion de se constituer en véritable équipe. Enfin, au-delà de la chaleureuse réception de l’exposition et du documentaire, le projet tout comme l’histoire orale, a permis de donner un sens aux livres et aux leçons d’histoire, tel qu’en témoigne un étudiant participant : «On a compris ce que c’est l’histoire»
«REGARD SUR LE CHILI, CONFRONTER LE PASSE»
Enfin, Annie Girard, enseignante au secondaire en histoire contemporaine a présenté le projet «Regard sur le Chili, confronter le passé». Entièrement réalisée par Mme. Girard et ses élèves, l’entreprise historique a donné naissance à une exposition et à un film documentaire de 29 minutes sur le Chili et Augusto Pinochet. Le projet originellement initié par deux anciens élèves de Mme. Girard a nécessité la formation d’une quarantaine d’étudiant(e)s à la technique d’entrevue puisque ce sont les élèves qui se sont chargés des archives, de la transcription, des textes, de la narration, du montage.
DES RETOMBEES
Cette aventure basée sur l’histoire orale a permis de tisser des liens personnels entre les étudiants et les trois montréalais(es) d’origine chilienne interviewé(e)s. Pour la classe d’Annie Girard, ce fut aussi l’occasion de se constituer en véritable équipe. Enfin, au-delà de la chaleureuse réception de l’exposition et du documentaire, le projet tout comme l’histoire orale, a permis de donner un sens aux livres et aux leçons d’histoire, tel qu’en témoigne un étudiant participant : «On a compris ce que c’est l’histoire»
mardi 15 novembre 2011
CONFÉRENCE : Qu'est-ce que l'histoire orale?
Le Réseau Histoire de l'UQAM vous invite à la conférence Qu'est-ce que l'histoire orale?
Soyez des nôtres le mardi 22 novembre prochain!
De 18h30 à 20h30
local D-R200, UQAM
ACTIVITÉ GRATUITE
Places limitées
Inscription obligatoire :
assistant.histoire@gmail.com
Une occasion de découvrir l'histoire orale et ses applications professionnelles.
Bienvenue à tous et à toutes!
18h30-19h Accueil, vin et fromage
Mot de bienvenue
19h Une présentation générale de l'histoire orale
Yolande Cohen
Professeure au département d'histoire de l'UQAM
19h30 Une application de l'histoire orale en milieu scolaire
Annie Girard
Enseignante au primaire, École internationale de Montréal
20h Une identité professionnelle de l'histoire orale
Eve-Lyne Cayouette Ashby
Coordonnatrice du projet Histoires de vies Montréal
20h30 Fin
Au plaisir de vous y voir en grand nombre!
mercredi 21 septembre 2011
Nouvelle page facebook du Réseau Histoire
Découvrez la nouvelle page facebook du Réseau Histoire de l'UQAM. Restez informé des derniers événements, offres d'emploi, activités et bien plus encore...
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