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samedi 15 novembre 2008

Compte-rendu du cinéma historique : La Grande illusion

Par Arlow Laliberté Seyer avec la participation de Joëlle Thérien

Plusieurs étudiants et diplômés ont répondu à l’invitation du Réseau Histoire d’assister à la projection du film La Grande illusion qui a été suggérée par le professeur Andrew Barros, spécialiste de l’histoire de la Première Guerre mondiale. Cette séance s’est tenue au bar du cinéma Quartier Latin. Dirigé par Jean Renoir, le film La Grande illusion fut projeté pour une première fois au cinéma en 1937. Interdit par le régime nazi en Allemagne, ce film raconte les péripéties de deux soldats français qui sont fait prisonniers et s’évadent lors de la Première Guerre mondiale.

À la suite de la projection, M. Andrew Barros a animé une discussion relative au contenu historique du film. Le message essentiel véhiculé par le film consiste à présenter la guerre comme « la grande illusion » du XXe siècle. Alimentée par les gouvernements, les individus y participent pour des considérations qui les dépassent sans toutefois être animés par une haine guerrière que l’on pourrait supposer. Cet aspect est démontré dans le film par le respect mutuel que se livrent les prisonniers de guerre français et leurs geôliers allemands. Cela dit, le nationalisme apparaît à plusieurs reprises tel un spectre projetant une ombre sur la fraternité potentielle entre les soldats d'origines diverses annonçant par le fait même la montée progressive des mouvements d'extrême droite. Le film témoigne également de l'évolution sociale qui s'effectue durant le début du XXe siècle où l'aristocratie apparaît de plus en plus comme un anachronisme. Lorsque les deux officiers français prisonniers des Allemands sont parvenus à s’enfuir grâce au sacrifice de leur officier, ils ont été hébergés par une femme allemande qui avait perdu son mari et ses frères lors de grandes victoires. En dépit du fait qu’elle ne parle pas la même langue que l’un des évadés, les deux tombent amoureux ce qui démontre l’importance de l’amour par rapport aux conflits entre les nations. Enfin, M. Barros indiqua que même s’il s'agit d'un « film de guerre », aucun combat ne prend place, ce qui insiste encore plus sur le caractère illusoire de la guerre.

Cette activité fut une initiative de Arlow Laliberté Seyer, étudiant au bac et membre du comité organisateur du Réseau Histoire.

Merci à Andrew Barros et à l’équipe du cinéma Quartier Latin!

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