En plus d'organiser des activités, le Réseau Histoire envoie un bulletin électronique qui diffuse des offres d'emplois et des événements en lien avec l'Histoire.

Pour vous y abonner gratuitement: reseau.histoire@uqam.ca

Si vous souhaitez vous joindre au comité organisateur, contactez assistant.histoire@gmail.com.

Qui sommes-nous ?

Montréal, Québec, Canada
Le Réseau regroupe des étudiants, des diplômés et des professeurs de l'UQAM. Un comité organise une variété d'activités en lien aux débouchés professionnels dans le domaine de l'histoire ainsi que des activités de réseautage.

vendredi 17 décembre 2010

Revue du Réseau Histoire 2011

Appel à tous et à toutes !

Pour la réalisation de la Revue du Réseau Histoire 2011

La prochaine édition de la Journée du Réseau Histoire se tiendra en mars 2011 et aura pour thème «La place de l’historien dans les productions médiatiques». Il s’agit essentiellement d’explorer les avenues ouvertes à l’historien au sein des productions cinématographiques et télévisuelles, des jeux vidéo et de la production écrite.

Le comité organisateur invite les membres du Réseau à rédiger un article portant sur ce thème pour l’édition annuelle de la Revue du Réseau Histoire, qui sera remise à chaque participant lors de la Journée socioprofessionnelle et à tous nos commanditaires. De plus, celle-ci sera déposée à la Bibliothèque et Archives nationales du Québec et une version sera mise en ligne. Il s’agit pour les membres du Réseau d’une belle occasion de publication accessible et enrichissante.

Les articles doivent comprendre entre 200 et 1000 mots et porter sur un sujet en lien avec la discipline historique et les productions médiatiques en général ou encore traiter plus largement des perspectives d’emploi en histoire.

La date de tombée est le vendredi 13 février 2011, mais vous êtes priés de nous faire parvenir un bref résumé de votre sujet avant le vendredi 23 janvier 2011.

Voici quelques exemples de sujets pouvant être abordés dans un article :
- Entrevue avec un historien qui travaille dans le domaine des productions médiatiques;
- Perspectives d’emploi pour les historiens dans les productions médiatiques;
- Témoignage d’un étudiant ou d’un diplômé qui a travaillé à une production médiatique;
- Les productions médiatiques ayant eu recours au travail d’historien;
- Perspectives d’emplois pour les historiens dans divers domaines.

Pour soumettre une proposition de sujet et envoyer un article, veuillez transmettre votre document à l’adresse assistant.histoire@gmail.com

Pour plus de renseignements, communiquer avec Marion Beaulieu à assistant.histoire@gmail.com ou visitez le blog du Réseau Histoire : http://reseauhistoireuqam.blogspot.com

dimanche 21 novembre 2010

Cocktail-réseautage des diplômés, professeurs et étudiants du Réseau Histoire 2010 : Un franc succès!




Le 18 novembre dernier, à la Salle des Boiseries, se tenait une première édition du Cocktail-réseautage des diplômés, professeurs et étudiants du Réseau Histoire.

Lors de cette soirée qui s'est ouverte sur une allocution de M. Gaétan Thériault, directeur du Département d'histoire de l'UQÀM, les participants ont eu la chance d'entendre le témoignage de quatre diplômés à propos de leur expérience professionnelle.

C'est Hélène Dupuis, enseignante d'histoire au Collège de Bois-de-Boulogne qui a brisé la glace en traitant du très populaire débouché de l'enseignement au collégial. Elle fut suivie de M. Alain Fréchette, Chef de l'action éducative et culturelle du Musée Stewart qui nous a exposé un parcours atypique et inspirant. Le troisième exposé fut celui de Maxime Wingender, fraîchement diplômé et chargé de cours de l'Université du Troisième de Sherbrooke, antenne Saint-Lambert : éloge à la débrouillardise, à l'initiative et à la volonté. Enfin, Jocelyn David nous a livré un court et captivant laïus sur son expérience de consultant en analyse d'écoute électronique à la Sûreté du Québec.

La soirée s'est ensuite poursuivie dans un esprit de fête, en musique et en échanges.

Merci à tous les participants.

Prochain-rendez à l'hiver 2011!

dimanche 7 novembre 2010

Invitation au cocktail-réseautage des diplômés-es, professeurs-es et étudiants-es du Réseau Histoire


Le Réseau Histoire convie tous les diplômés, professeurs et étudiants en histoire à une soirée de réseautage qui se tiendra le jeudi 18 novembre, 18h30, Salle des Boiseries, J-2805

L'événement débutera par un mot d’introduction du directeur du Département d’histoire de l’UQÀM, Monsieur Gaétan Thériault pour se poursuivre avec une brève présentation du parcours professionnel de cinq diplômés:

David Ledoyen - Parcs Canada,
Alain Fréchette - Musée Stewart,
Hélène Dupuis - Collège de Bois-de-Boulogne,
Jocelyn David - Sûreté du Québec,
Maxime Wingender - UTA Université de Sherbrooke

Il s'agit d'une occasion de découvrir quelques unes des multiples professions qu'il est possible d'exercer avec des études en histoire et d'agrandir son réseau de contacts dans une ambiance conviviale et détendue, agrémentée de nourriture et de vin.

Entrée libre, aucune réservation requise.

mercredi 20 octobre 2010

Compte-rendu Enseigner au collégial

Un bref compte-rendu du midi-conférence sur l’enseignement de l’histoire au collégial s’étant tenu le mercredi 6 octobre 2010.

À l’occasion de cette rencontre, les participants ont eu l’opportunité d’entendre trois professeurs d’histoire au collégial, qui ont su compléter un portrait réaliste de leur métier et proférer trucs et conseils aux candidats intéressés par ce débouché professionnel.

Mme. Viviane Gauthier du Cégep Montmorency qui enseigne depuis 1999, a notamment éclairé les participants sur le processus d’embauche, la nécessité de la maîtrise et les atouts requis dans une perspective d’embauche, desquels se dégage l’expérience d’animation.

M. Patrice Régimbald du Cégep du Vieux-Montréal, professeur depuis 1993, a quant à lui traité des tâches et de l’aspect de l’étroitesse de la connaissance qui caractérise la pratique du métier, soit l’importance dominante de la pédagogie sur la matière.

M. Guillaume Couture du Cégep de St-Laurent qui exerce la profession depuis 2001, a pour sa part exploré les thématiques des qualités requises, de la place réelle au sein du réseau pour les diplômés et de la question de l’embauche à travers son parcours personnel.Ainsi, flexibilité, persévérance, autonomie, communication sont autant de flèches au karkwa du candidat intéressé à enseigner l’histoire dans un réseau collégial aux perspectives d’embauche dépeintes unanimement comme peu encourageantes.

Malgré les nuances réalistes apportées à l’idée convenue du métier d’enseignant, la passion manifeste des conférenciers pour le métier convoité qu’ils exercent et leurs encouragements à l’égard des étudiants déterminés à enseigner l’histoire au collégial ont certainement su en inspirer plus d’un parmi la foule d’étudiants curieux s’étant entassés dans un local décidemment trop étroit pour l’intérêt que suscite en chacun son avenir d’historien…

mercredi 29 septembre 2010

Midi-causerie "Enseigner au collégial"


Oyez, oyez,

le Réseau Histoire de l'UQAM vous invite à assister à un midi-causerie sur le thème de l'enseignement de l'histoire au collégial. Trois conférenciers viendront parler de leur cheminement et expérience à tour de rôle. Ils répondront également à vos questions. Venez vous informer sur l'un des métiers reliés à l'histoire.

Quand: mercredi 6 octobre 2010, 12h45 à 14h30.
: Local DS-M340.
Conférenciers: Patrice Régimbald (Cégep du Vieux-Montréal), Guillaume Couture (Cégep St-Laurent) et Viviane Gauthier (Cégep Montmorency).

Au plaisir de vous voir à cet évènement!

mardi 21 septembre 2010

Le Réseau Histoire sur Facebook!

Membres du Réseau Histoire, rejoignez les rangs du tout nouveau groupe Facebook intitulé Réseau Histoire de l’UQÀM. Participez à cette opportunité de réseautage qui en plus d’annoncer les événements et actualités du Réseau Histoire, permet d’établir des liens entre étudiants de tous les cycles, diplômés et professionnels de la discipline historique.

Bonne rentrée 2010-2011!

Toute l'équipe du Réseau Histoire de l'UQAM vous souhaite une bonne rentrée 2010-2011!

mardi 13 avril 2010

Compte-rendu de la 11e Journée du Réseau Histoire

Thème : Perspectives d’emploi dans les musées

Le 24 mars 2010, les étudiants et les diplômés ont pu assister à plusieurs conférences dans le cadre de la 11e Journée du Réseau Histoire dont le thème était les Perspectives d’emploi dans les musées. Voici un résumé du contenu de ces conférences préparé par Jimmy Guilleminot, étudiant au bac et membre du comité organisateur du Réseau Histoire.

Martine Bernier
Directrice de formation et développement professionnel de la Société des musées du Québec (SMQ)
Depuis 51 ans, la SMQ est la base relationnelle des professionnels muséologues du Québec et regroupe plus de 400 établissements, sites archéologiques, musées, etc. Ce regroupement sans but lucratif qui regroupe quelque 600 membres permet d’établir des relations entre les professionnels notamment grâce au site Internet de la SMQ (http://www.smq.qc.ca). Sur le réseau partage de ce site Web, on retrouve une collection de plusieurs millions d’objets et d’informations. Dans une optique pancanadienne, le système de formation offre, depuis 1979, plus de 50 activités de perfectionnement dans la recherche et l’analyse des métiers muséaux. Les formations disciplinaires sont accessibles sous plusieurs approches : des formations de courte durée (2 jours), des ateliers de partage et d’expertises techniques (3 heures), du mentorat, des formations sous supervision (coaching), des formations sur mesure ainsi que des manuels en ligne sur les normes de documentation, la réalisation d’expertises techniques et l’accueil au public. Ces activités permettent aux membres d’acquérir la polyvalence nécessaire au travail dans un musée et de consolider leur réseau de contacts professionnels. Les formations liées aux collections abordent les thèmes suivant : le contact avec les objets, la documentation et l’acquisition d’objets. Celles-ci permettent d’obtenir des aptitudes relatives aux postes de techniciens, restaurateurs, conservateurs et archivistes de collections. Les formations et la documentation relatives aux expositions permettent de construire les liens entre les objets et le public. Les formations axées sur l’éducation permettent, quant à elles, d’apprendre les rudiments des postes de guide-animateur et d’organisateurs d’évènements. L’adhésion est accessible en ligne de même que les informations relatives au congrès annuel. La participation à ce type d’activité augmente le réseautage entre les membres de l’association. Le programme d’incorporation fait également partie de l’optique d’intégration de la relève de la SMQ depuis maintenant trois ans.

Christian Arcand
Guide-animateur, Musée Pointe- à- Callière
Dans l’optique d’augmenter nos capacités à décrocher un emploi, Christian Arcand est venu témoigner de son expérience et de son cheminement personnel. Afin de favoriser sa candidature, le développement de capacités oratrices et la confrontation d’un public de manière naturel semblent être des atouts majeurs pour obtenir un emploi en milieu muséal. De plus, le dynamisme personnel et l’activisme, à travers l’implication dans des activités parascolaires entre autres, sont aussi importants que les connaissances multidisciplinaires comme l’archéologie, la biologie, les connaissances linguistiques, qui complètent la formation de base reçue en Histoire. Le métier de guide-animateur est en cela l’école de formation par excellence. Également accessible à travers les formations de SMQ, la confrontation de publics variés permet d’apprendre à cibler son auditoire afin d’adapter son contenu et son interprétation. Le développement de sa capacité d’adaptation est donc aussi un point important puisque la transformation du public avec les années amène de nouveaux défis. Les cliques intellectuelles ayant été remplacées avec les années par un plus large éventail de la population, la transmission de l’information ne se fait donc plus au même niveau. De plus, la vaste clientèle étudiante entraine l’élaboration d’activités et de jeux afin de transmettre l’information sans que ceux-ci aient l’impression d’apprendre, tout en suscitant un intérêt suffisant pour que les enfants aient le désir de revenir au musée. Le rôle d’animateur/interprète nécessite toutefois l’engagement personnel puisque l’intérêt permet d’innover avec le public, ainsi que d’être captivant, pour amener l’apprentissage à travers le divertissement. Des formations spécifiques, par parrainage lors de l’emploi, permettent, de plus, d’assoir les connaissances obligatoires afin d’exécuter les scénarios d’animation.

Éliane Belec
La vulgarisation : les expositions virtuelles à leurs débuts, la pédagogie et les musées
Impliquée dans des agences de communication et de publication, Éliane Belec est venue partager sa capacité de vulgarisation afin d’adapter le langage historique à un public plus large. Elle participa à la création du site Archi-quizz pour le gouvernement, où du matériel historique était exposé afin de compléter le programme d’enseignement de secondaire 4. Dans ce projet, la vulgarisation de données était le principal défi à relever. De Montréal à Québec, l’interprétation et la présentation d’objets d’archives ainsi que de leurs contextes historiques d’utilisation étaient les étapes préliminaires au site, selon la programmation des liens textes/objets. L’interaction avec les objets et la construction de blasons en ligne amenant un volet interactif stimulant l’intérêt des étudiants. La construction des manuels d’histoire (Fresques pour l’histoire) de secondaire 3 et 4, résultant de la réforme scolaire, fut également à la base d’un défi de vulgarisation, de structuration et de synthèse énorme. La facilitation de l’apprentissage à travers une recherche iconographique sert de popularisation et augmente également l’accessibilité aux connaissances. La conciliation du travail en équipe qui regroupe historiens, géographes et chargés de projets, ainsi que les délais de production et les normes gouvernementales, entraine une prise de conscience vis-à-vis le rôle de formation de la citoyenneté des étudiants et le rôle social des historiens. La prise de position sociale, vis-à-vis la compréhension du sens d’un lieu, au changement dans la perception de la population, à trouver et à prouver la valeur de sites et par l’évaluation du patrimoine, entraine une nouvelle perspective aux études des bacheliers et futurs historiens.

Julie Duchesne
Coordonnatrice, Musée des Sœurs de Miséricorde
Le rôle du Musée des Sœurs de Miséricorde est de transmettre l’activisme des religieuses, et plus particulièrement de la fondatrice Rosalie Cadron-Jetté (1794-1864), quant à l’aide des sœurs aux mères monoparentales au XIXe siècle. Le rappel de l’apport aux soins de santé et aux services sociaux, par l’hôpital et la crèche de la Miséricorde de Montréal, ainsi que l’interventionnisme en tant que sages-femmes, font également parties de la commémoration des femmes de l’Ordre. Julie Duchesne, par le biais d’expérience au sein du Conseil du patrimoine religieux du Québec, a acquis l’expérience utile afin de devenir le « chien de garde » du patrimoine de ce petit musée sans subventions extérieures. Elle a mis en place une culture muséale en rapport à la manipulation des objets puisqu’ils sont parties intégrantes de la collection de quelqu'un d’autre. La résolution de plusieurs problèmes simultanés oblige d’acquérir des compétences de diplomatie et de négociation puisque les décisions finales restent entre les mains des religieuses qui sont les propriétaires des biens. La conservation et la mise en valeur des trois collections permanentes sont des aspects de l’aménagement de l’espace et de la disposition et sont parallèles au travail pour améliorer la visibilité du musée à l’extérieur. La conception des feuillets d’informations (flyers) ainsi que la recherche de niches promotionnelles gratuites permettent l’extension du réseautage et la diversification des moyens d’attirer la population. Les visites privées et l’horaire flexible permettant une diversification des activités relatives à l’emploi.

samedi 27 février 2010

Perspectives d’emploi dans les musées











11e Journée socioprofessionnelle du Réseau Histoire
Mercredi, 24 mars à partir de 12h
Local: D-R200 (Pavillon Athanase-David, 1430 Saint-Denis)

Merci à Denise Monette d'avoir pris les photos!

Billets en vente le jour même de l'événement: présentez-vous au D-R200 à partir de midi

Tarifs : (inclus le dîner, le vin lors du 5 à 7, de nombreux prix de présence, etc.)
- Étudiant(e)s, professeur(e)s ou chargé(e)s de cours de l’UQAM : 5 $
- Étudiant(e)s de l’extérieur et diplômé(e)s de l’UQAM : 10 $
- Autres : 15 $

Horaire de la journée :
12 h-13 h : Accueil et dîner
13 h-17 h : Conférences avec périodes de questions
17 h-19 h : 5 à 7


En assistant à la journée, vous avez :
- Plus d'une chance sur 5 de gagner un abonnement d’un an pour une revue d’histoire : Cap-aux-Diamants, Institut d’histoire de l’Amérique française, Société historique du Canada, Centre de recherche des Cantons de l’Est et magazine Continuité.
- La chance de gagner l’un des dix livres offerts par les Éditions du Septentrion.


**Malheureusement, les conférences de Monsieur Bouvier et Monsieur Cartier ont été annulées. Merci à Éliane Belec qui a accepté de venir parler de son expérience dans le domaine de l'édition!

Conférencier(ère)s invité(e)s :
- Julie Duchesne, Coordonnatrice du Musée des Sœurs de Miséricorde
- Martine Bernier, Directrice, Formation et développement professionnel, Société des musées québécois
- Rhéal Bouvier, Ressources humaines, Société du Musée canadien des civilisations
- Christian Arcand, Guide-interprète au Musée Pointe-à-Callière
- François Cartier, Conservateur aux Archives et Histoire au Musée McCord


Tous les participants recevront un exemplaire du magazine Continuité et de la revue du Réseau Histoire.


Pour plus de détails : assistant.histoire@gmail.com

mercredi 10 février 2010

La revue du Réseau Histoire est à la recherche d'articles!

Date de tombée: vendredi, 26 février 2010

La prochaine édition de la Journée du Réseau Histoire se tiendra le 24 mars 2010 et aura pour thème « Perspectives d’emploi en histoire dans les musées ». Le comité organisateur invite ses membres à rédiger un article pour la revue du Réseau Histoire qui sera remise lors de l’événement et dont une version sera mise en ligne.

Les articles doivent comprendre entre 300 et 1000 mots. La date de tombée est le vendredi 26 février, mais vous êtes priés de nous faire parvenir par courriel (assistant.histoire@gmail.com) un bref résumé de votre sujet le plus rapidement possible.

Nous sommes à la recherche d’articles en lien avec les thématiques suivantes :
- Histoire et multimédia
- Des musées à découvrir
- Expérience de travail dans le milieu muséal
- Information scolaire et professionnelle


Les personnes qui rédigeront un article pourront assister gratuitement à la Journée du Réseau Histoire et recevoir un exemplaire de la revue.

Prenez note, qu’à chaque année, un exemplaire du document d’accompagnement (dorénavent : revue du Réseau Histoire) est déposé à la Bibliothèque et Archives nationales du Québec.

Pour plus de renseignements, communiquer avec Joëlle Thérien : assistant.histoire@gmail.com

Publier en histoire

Le 9 février 2010, le Réseau Histoire a organisé une soirée-rencontre sur le thème de la publication. Les conférenciers : Gilles Herman, directeur des éditions du Septentrion, Yves Beauregard, directeur de la revue d’histoire Cap-aux-Diamants et Joanne Burgess, professeure au département d’histoire responsable de la maîtrise en histoire, profil histoire appliquée. Des membres du comité organisateur ont rapporté les grands traits de leur conférence.


Éditions du Septentrion

Par Katherine Riendeau, archiviste et diplômée du certificat en gestion des documents et des archives

Gilles Herman, directeur général des éditions du Septentrion, nous a donné un bon aperçu des qualités et de la formation nécessaire pour publier en histoire, tout en expliquant aux personnes présentes les emplois accessibles pour les diplômés au sein des maisons d’édition.

Afin de publier dans le domaine historique, il est important de détenir une formation générale reconnue, autrement dit, une formation universitaire. Monsieur Herman recommande de faire une maîtrise pour approfondir et explorer un sujet. Cela vous permettra de développer des habiletés de recherche, de synthèse et de rédaction, qualités appréciées en édition. De plus, il est important de maîtriser la langue écrite, de faire preuve d’ouverture d’esprit, de curiosité et de posséder une bonne culture générale. Aussi, de bonnes aptitudes en relations humaines faciliteront vos rapports avec les divers intervenants. De façon plus générale, pour travailler en édition, il est préférable de maîtriser les outils informatiques (suite bureautique, bases de données, logiciels de classement) et d’être prêt à travailler comme pigiste!

Selon monsieur Herman, les diplômés en histoire possèdent généralement la plupart des qualités requises pour travailler dans le domaine de l’édition. La lecture de manuscrits (thèses, romans historiques) est une activité possible pour les diplômés, tout comme la révision scientifique d’œuvres à paraître. Des emplois en recherche sont aussi en demande : agent de recherche ou chercheur en iconographie. Le premier constitue des dossiers sur différents sujets tandis que le second effectue les recherches d’images dans les centres d’archives, médiathèques et autres lieux afin d’illustrer les ouvrages. Les postes de chargés de projets sont aussi des emplois intéressants pour ceux qui désirent gérer toutes les étapes du projet c’est-à-dire de la réception du manuscrit jusqu’à la publication de l’œuvre.

En guise de conclusion, monsieur Herman donne quelques conseils aux futurs auteurs : occupez vos loisirs de façon constructive! Lisez ses ouvrages spécifiques en histoire, mais aussi les classiques de la littérature, participez aux congrès, allez voir les expositions, assistez aux événements culturels, aux lancements de livres et écrivez! Nul besoin d’attendre d’être publié par une grande maison d’édition, d’autres médias intéressants s’offrent à vous : blogues, revues spécialisées et journaux. Pour ceux qui désirent soumettre un manuscrit, il suggère de choisir son éditeur avec attention, il faut savoir vendre son projet, s’informer du lectorat et des aides à l’édition qu’il est possible d’obtenir (Programme d'aide à l'édition savante de la Fédération canadienne des sciences humaines, fonds d’aide à l’édition du Conseil international d’études canadiennes, universités). Pensez à soigner la présentation de votre manuscrit : choisissez une typographie simple et n’insérez que les tableaux qui sont vraiment nécessaires. Enfin, il faut envisager les médias électroniques comme une nouvelle avenue à envisager.


Liens intéressants :

· Fédération canadienne des sciences humaines
http://old.fedcan.ca/francais/aspp/about/

· Conseil international d'études canadiennes (CIEC)
http://www.iccs-ciec.ca/index_fr.asp

· Les éditions du Septentrion
http://www.septentrion.qc.ca/

· Les éditions Fides
http://www.fides.qc.ca/index.php

· Éditions Boréal
http://www.editionsboreal.qc.ca/fr-index.php

· Les Presses de l’Université Laval
http://www.pulaval.com/

· Les Presses de l’Université de Montréal
http://www.pum.umontreal.ca/

· Les Presses de l’Université du Québec
http://www.puq.uquebec.ca/fr/



Revue d’histoire Cap-Aux-Diamants

Par John Broucke, étudiant au baccalauréat en histoire à l’UQAM

La revue d’histoire Cap-Aux-Diamants est formée d’un comité de rédaction comptant sept personnes dont le directeur est Yves Beauregard. Créée il y a vingt-cinq ans en collaboration avec l’Université Laval, Cap-Aux-Diamants est une revue à but non lucratif destinée à la vulgarisation de l’histoire. Publiée quatre fois par année, la revue est thématique c’est-à-dire que les articles traitent d’un thème. Influencée par l’histoire sociale, la revue cherche à rejoindre un vaste public. Alors que les premiers numéros traitaient de l’histoire de la ville de Québec, depuis plusieurs années, les auteurs élargissent leurs horizons en parlant de sujets touchant différentes régions du Québec et en abordant des questions intellectuelles plus vastes.

Pour obtenir des contrats dans le domaine de la publication, monsieur Beauregard recommande d’avoir une bonne culture générale. Il explique que la revue fait appel à des pigistes pour la réalisation de ses articles et chroniques, mais que, puisque le cachet n’est pas élevé, il est essentiel pour ses historiens d’avoir une autre source de revenus. Monsieur Beauregard propose aussi aux étudiants d’écrire des comptes-rendus de livres pour la revue. Afin d’augmenter ses chances d’obtenir un emploi dans le domaine de la publication, il est recommandé d’avoir au moins une maîtrise. De plus, d’autres qualités sont recherchées chez un auteur œuvrant dans le domaine de la vulgarisation. Tout d’abord, il est nécessaire d’avoir une excellente maîtrise du français écrit. Une bonne méthodologie est aussi indispensable pour écrire dans une revue, ce qui mène à l’obligation de connaître les différents outils et lieux de recherches comme les archives gouvernementales, bibliothèques et autres. Ensuite, puisque la vulgarisation ne se fait pas sans image, une connaissance de l’iconographie et des endroits où il est possible de trouver des images est nécessaire. Enfin, pour percer dans le domaine de la publication, les historiens doivent aller de l’avant et proposer leurs services aux éditeurs et directeurs des revues.

Finalement, l’importance du Web dans le domaine de la publication est en pleine expansion. Par exemple, le site Internet de Cap-aux-Diamants propose à ses lecteurs des textes inédits, une banque d’images et bien plus encore. En ce sens, le site offre un complément d’information au contenu de la revue. Monsieur Beauregard fait appel à un webmaître ayant une bonne culture générale afin que le site Web soit efficace. La revue est donc portée vers l’avenir et cherche à se rapprocher des étudiants qui sont les auteurs de demain.

Le directeur de la revue Cap-aux-Diamants invite les étudiants à participer à un concours de rédaction. Pour obtenir plus de détails cliquer ici. Date limite : 1e septembre 2010.



L’éloge de la vulgarisation

Par Jean-David Lapointe, étudiant au baccalauréat en histoire à l’UQAM

Lors de sa conférence, Joanne Burgess, professeure responsable de la maîtrise en histoire appliquée, a vanté les mérites des textes de vulgarisation. Selon elle, c’est un excellent moyen de transmettre le savoir historique, puisque la vulgarisation permet de rejoindre le plus grand nombre de gens. Le savoir universitaire ne doit pas rester cloîtré! Surtout lorsque l’on sait que certaines personnes n’y ont pas accès. Madame Burgess souligne un concept américain désigné par le Knowledge translation, soit la traduction du savoir, qui nous ramène à une vulgarisation pour tous.

Peu importe le niveau de l’auteur, et c’est la beauté de la chose, l’écrivain peut être professeur ou étudiant. En tant qu’étudiant, je trouve génial d’imaginer que mes petites recherches peuvent avoir plus d’utilité que simplement me donner une note. Je peux facilement améliorer mes travaux, les remettre à mon goût, les écrire comme il me plaît, car la méthodologie en ce qui a trait aux textes de vulgarisation n’est pas la même (fini les notes en bas de page!). Le but à atteindre c’est que mon texte soit facile à lire, et ensuite, de trouver un endroit où le publier. Effectivement, cela peut sembler plus facile d’écrire que de se faire publier. Néanmoins, qui n’essaie rien n’a rien et c’est une excellente façon de se faire un nom dans le milieu de l’histoire. Il faut commencer quelque part, n’est-ce pas? Et quoi de mieux que d’être publié! Évidemment, cela demande de la persévérance, mais quelle belle gratification!

D’autre part, il y a différentes formes de vulgarisation : la bande dessinée, la caricature, les capsules radiophoniques et même les dessins animés sont des approches qui peuvent stimuler diverses personnes. Des rapprochements entre individus sont possibles comme des travaux d’équipes universitaires. Voyez-y des opportunités. Nous sommes dans un milieu vivant, actif et surtout créatif. Par exemple, un historien peut collaborer avec un artiste, que ce soit du domaine de la musique, de la danse, des arts visuels ou autres, ce qui peut faire un beau duo pour transmettre leurs savoirs. Ils peuvent par exemple créer un groupe de musique, des clips vidéo ou être une source d’inspiration pour un peintre. Les possibilités d’alliances sont multiples.

Quoi qu’il en soit et en dépit du marché de l’emploi de plus en plus restreint à notre arrivée, je crois fermement que l’histoire est un produit passionnant et enrichissant. Ainsi que l’exprimait madame Burgess : « la vulgarisation commence chez soi, avec ses propres travaux et ses propres idées. »

Nonobstant les enjeux de l’éthique en histoire et du rapport marchand de notre société, il peut être facile de se laisser soumettre à une vague populiste, donc n’oubliez pas que vous vulgarisez pour vous et votre plaisir. Pour terminer sur une bonne note, le mot clef serait « originalité ». Soyez audacieux, sortez des sentiers battus et laissez-vous inspirer par les univers qui vous entourent!


Voici quelques magazines pour débuter :

· Revue d’histoire Cap-aux-Diamants
www.capauxdiamants.org

· Revue d’histoire de l’Amérique française
www.ihaf.qc.ca/IHAF/Revue.html

· Revue du Réseau Histoire (publié dans le cadre de la Journée du Réseau Histoire)
http://reseauhistoireuqam.blogspot.com/

· Le Manuscrit, la revue étudiante du Département d’histoire de l’UQAM

· Votre propre revue blogue, YouTube…


Bonne rédaction à tous et merci à nos conférenciers!

mercredi 27 janvier 2010

Soirée-rencontre : « Publier en Histoire »

Mardi, 9 février
Local: Salle des boiseries (J-2805)

Horaire de la soirée
17h-18h : léger goûter (sandwichs) et discussion
18h-20h : conférences suivies d’une période de questions

Venez découvrir ou approfondir vos connaissances dans le domaine de la publication en ce qui a trait à la vulgarisation historique. Vous aurez aussi la chance d’être renseigné sur les opportunités qu’une expérience de travail dans ce domaine peut vous amener sur le marché du travail.

Conférencier(ère)s :
- Joanne Burgess, professeure au Département d’histoire en charge de la maîtrise en histoire appliquée. http://www.histoire.uqam.ca/professeurs/index.php?id=25
- Gilles Herman, directeur général des éditions du Septentrion. www.septentrion.qc.ca
- Yves Beauregard, historien et directeur de la revue d'histoire Cap-aux-Diamants qui fêtera bientôt ses 25 ans. www.capauxdiamants.org

Pour plus d’informations :
assistant.histoire@gmail.com

Pour rejoindre l’événement sur facebook : consulter le groupe « Histoire UQAM »

Compte-rendu sur « Les maîtrises après le bac en histoire»

Le 26 janvier 2010, trois étudiants à la maîtrise ont renseigné les étudiants du premier cycle sur leur programme d’études actuel. Voici un résumé de leurs conférences.

La maîtrise avec mémoire : devenir un artisan spécialisé
Par Guillaume Tremblay, B.A. histoire (2008), étudiant à la maîtrise en histoire, profil recherche

Un des aspects stimulants des programmes de maîtrise est de pouvoir personnaliser non seulement une recherche que vous allez mener à fond de train durant deux années, mais également votre cheminement. Selon moi, ce type d’expérience nous amène à être non seulement des étudiants, mais des artisans autonomes d’un savoir en construction. En ce sens, il y a autant de modes d’emploi pour construire une telle expérience que d’inscrits dans le programme. J’expliquerai dans cet article mon cheminement à la maîtrise et je tenterai de donner quelques conseils pour les étudiants qui veulent amorcer cette expérience.


Mon cheminement à la maîtrise

C’est durant ma seconde année de baccalauréat que j’ai décidé de me lancer dans l’aventure des cycles supérieurs. L’espace-temps de mon mémoire, l’Amérique française au XVIIe et au XVIIIe siècle, a été choisi en fonction de mes objectifs professionnels et de mes intérêts personnels. Mes objectifs professionnels : je souhaite enseigner des cours d’histoire canadienne au niveau collégial. Ainsi, faire une recherche touchant de près cette thématique me donne des outils et des connaissances qui me serviront grandement dans l’exercice de cette profession. Mes intérêts personnels : au cours du baccalauréat, je suis tombé sous le charme de l’histoire amérindienne, un champ disciplinaire que je méconnaissais totalement. Cette découverte n’a été possible que parce que le département d’histoire rend obligatoire la prise d’un cours en histoire canadienne durant le baccalauréat. Pour déterminer un champ spatio-temporel plus précis, j’ai pris des rendez-vous avec des professeurs des universités montréalaises spécialisés en histoire de l’Amérique française pour discuter des tendances de recherche et des avenues possibles.

J’ai choisi mes directeurs à la lumière des discussions que j’ai eues avec ces professeurs. Il était important pour moi de choisir un directeur avec qui j’avais des affinités intellectuelles. Mon choix s’est arrêté sur madame Sylvie Dépatie, une spécialiste de la question agraire dans l’espace laurentien au XVIIIe siècle. Avec ses suggestions de lecture, j’ai passé l’été 2007 à lire des ouvrages clés de l’histoire de l’Amérique française afin de déterminer un sujet de mémoire. Ces lectures et la poursuite de mes discussions avec ma future directrice m’ont permis de discerner mon sujet d’étude : La colonisation agraire au Pays des Illinois : transformations écologiques et relations euro-amérindiennes. Pour assurer une direction adaptée à la complexité de mon sujet, nous avons convenu de joindre monsieur Thomas Wien de l’Université de Montréal au projet. Il s’agit de combiner les connaissances de ma directrice avec celles d’un spécialiste de la question autochtone et du monde Atlantique du XVIIIe siècle. À ma dernière année de baccalauréat, j’avais un sujet bien défini et une solide codirection.

Ma première année de maîtrise fut strictement académique. J’ai choisi un cours de méthodologie, deux qui correspondaient à mon champ spatio-temporel et le dernier en histoire appliquée. Ce dernier a demandé une autorisation particulière de la direction du département. Pour rentabiliser au maximum le temps disponible, j’ai profité de ces cours pour approfondir mon mémoire. Durant mon cours de méthodologie, j’ai élaboré la structure nécessaire à la rédaction de mon projet de mémoire. Durant mes deux cours en histoire canadienne (enseignés par mes directeurs dans leur université respective), j’ai amorcé les premiers chapitres du mémoire. Le cours d’histoire appliquée fut choisi pour élargir mon horizon quant aux possibilités professionnelles du métier d’historien et pour mieux comprendre les défis liés à la transmission des connaissances historiques aux différents publics de l’histoire. Il a été utile pour renforcer mes outils de communication avec un public non universitaire et pour mieux comprendre les défis reliés à la diffusion de l’histoire. Ma seconde année de maîtrise a été uniquement consacrée à la recherche et à la rédaction. La complexité de mon sujet de mémoire m’a obligé à consulter plusieurs collections documentaires canadiennes et américaines. Pour faciliter mon accès à ces ressources, j’ai emprunté plusieurs documents et bobines de microfilms par le biais du service de prêts entre bibliothèques de l’UQAM et de Bibliothèque et Archives nationales du Québec. J’ai également fait un cours séjour de consultation à Ottawa pour parcourir la correspondance des colonies de la Louisiane française avec les autorités françaises d’Ancien régime.

Durant la maîtrise, j’ai également travaillé à titre d’auxiliaire en enseignement et comme assistant de recherche. Ces expériences m’ont permis de développer des outils pédagogiques, de travailler avec des professeurs, de me familiariser avec les différents fonds d’archives d’histoire canadienne et d’expérimenter l’enseignement. Elles ont grandement contribué à définir mes propres ambitions professionnelles. D’autre part, j’ai assisté à quelques colloques et congrès : celui de la French Colonial Historical Society à Québec en 2008, puis celui de l’IHAF, du Groupe Atlantique et de la Société des professeurs d’histoire du Québec à Montréal en 2009. Ces occasions m’ont permis de rencontrer différents chercheurs, étudiants et professeurs québécois, canadiens, français et américains qui travaillent dans le champ de l’Amérique française.

Au quotidien, mon horaire est très chargé. Je consacre environ 56 heures par semaine à ma maîtrise. Pour garder la concentration au maximum, ma routine est de travailler dans le jour et de me reposer après le souper. La pratique d’un sport me permet de dépenser mon énergie. Je conseillerai aussi de prendre quelques journées de congé à l’occasion et de profiter au maximum des congés fériés avec la famille et les amis.


Quelques modestes conseils :

- Déterminer votre champ spatio-temporel le plus tôt possible. Suivez le plus de cours possible dans ce champ durant votre baccalauréat et choisissez un directeur avec qui vous avez des affinités intellectuelles.

- Le sujet d’étude doit être en accord avec le temps et l’énergie que l’on dispose. Soyez ambitieux, mais réaliste. Si vous savez que vous désirez obtenir un doctorat, élaborez une stratégie à long terme où la maîtrise allègera votre tâche au doctorat. Vous serez plus ouvert aux éléments de découverte qui surgiront en cours de route. De plus, sachez que certaines universités offrent des maîtrises accélérées pour les étudiants ayant un excellent dossier, ce qui permet de passer plus rapidement au doctorat.

- Évitez au maximum de travailler durant la maîtrise. Concentrez-vous sur vos études, vos contrats au département ou les projets constructifs pour votre parcours professionnel. Cette stratégie vous donnera plus de temps et vous rendra plus compétitif.

- N’hésitez pas à participer aux échanges lors des colloques et des congrès. Ce sont des moments de partage et des lieux d’un brassage des idées très inspirant avec des historiens et des étudiants d’ici et d’ailleurs.

- Durant votre formation, n’hésitez pas à côtoyer d’autres institutions. À l’UQAM, le programme permet de suivre un cours dans une autre institution ou d’effectuer une partie de sa formation à l’étranger. Ces occasions sont aussi des moments de partage stimulants. Élargissez vos circuits de connaissance, explorez les diverses opinions dans votre domaine de recherche et, du même coup, élargissez votre réseau professionnel.

- Établissez une routine rigoureuse, mais saine. L’organisation de l’horaire au quotidien dépend de votre capacité de concentration, de vos besoins et des particularités de votre situation personnelle. Ce sont tous des questions auxquelles vous pouvez vous attaquer durant vos études au premier cycle. Le baccalauréat vous permet ainsi de mieux connaître les stratégies, les habitudes et les façons de faire que vous devrez adopter à la maîtrise.



À mi-chemin entre la maîtrise traditionnelle et la maîtrise en muséologie; la maîtrise en histoire appliquée
Par Stéphanie Lacroix, B.A. histoire 2008, étudiante à la maîtrise en histoire, profil histoire appliquée

C’est dans le cadre d’un midi-causerie organisé par le Réseau Histoire que j’ai découvert le programme d’histoire appliquée. En me renseignant davantage, j’ai tout de suite su que ce programme était pour moi. Cette maîtrise m’offrait la possibilité de développer ma passion pour l’histoire dans un contexte stimulant où la discipline historique dépasse les murs de l’université. La créativité, l’initiative et l’esprit d’équipe que le programme encourage m’ont convaincu de choisir cette formation.

Durant la période de scolarité, le programme permet aux étudiants de prendre connaissance des divers modes de vulgarisation et de diffusion de l’histoire. Que ce soit par les études patrimoniales, les expositions virtuelles, les projets commémoratifs ou les visites guidées, l’étudiant est mis en contact avec les enjeux méthodologiques et éthiques de l’histoire grand public.

Ensuite, le stage de quinze semaines s’avère une expérience unique de s’insérer dans une équipe de travail et de mettre en valeur les compétences acquises en classe. Les concepts étudiés dans le contexte académique prennent une dimension concrète sur le terrain. Il s’agit d’une opportunité incroyable de voir comment les réflexes de recherche que l’on développe à l’université peuvent trouver des applications concrètes dans un cadre professionnel.

Au terme de leurs études, les étudiants en histoire appliquée sont des historiens polyvalents. Familiarisés avec les différents modes de diffusion et de vulgarisation de l’histoire, ils sont en mesure d’adapter leurs stratégies de recherche à n’importe quel contexte. Que ce soit dans les musées, les médias, les divers paliers de gouvernements, les organismes culturels ou le domaine académique, l’historien appliqué peut facilement se trouver une place sur le marché du travail.

Personnellement, la formation en histoire appliquée m’a permis de développer une expertise en recherche et un esprit critique qui sont, en effet, convoités sur le marché du travail. J’encourage les étudiants du baccalauréat à considérer cette avenue, et ainsi faire bénéficier la société de la présence d’historiens de formation sur la place publique.
* L’usage exclusif du masculin vise à alléger le texte.



La maîtrise en muséologie, une maîtrise professionnelle
Par Jean-David Papa, B.A. histoire 2008, étudiant à la maîtrise en muséologie

Qu'est-ce que la muséologie?

La Muséologie est la science des musées. C'est-à-dire qu’elle concerne le « fait muséal » sous tous ses aspects. Évidemment, pour travailler dans un musée, il faut aimer ceux-ci, les connaitre et en être familier. Cette formation en détail en fait les différents aspects. Tout d’abord, les objets, qui sont à la base même du musée. Cette discipline s’intéresse donc au collectionnement, à la conservation, à l’utilité des objets qui nous entourent et sont mis à part dans les musées. Elle s’intéresse aussi aux rouages du musée, avec les questions de gestion monétaire, mais aussi de coordination, de ressources humaines, etc. Enfin, l’élément central du musée reste son visiteur, et tout un pan de la muséologie s’occupe de celui-ci, par la mise en exposition par exemple, mais aussi par les programmes éducatifs et tout ce qui rentre sous le terme d’« expérience du visiteur ».

Par contre, la muséologie n’est pas le Design ou la scénographie. Nous pouvons nous intéresser au ressenti général du visiteur, mais c’est une autre compétence qui saura comment amener au mieux à celui-ci.


Qu'est-ce que le programme?

Le programme de maîtrise en muséologie de l’UQAM est un programme conjoint avec l’Université de Montréal. Ceci permet d’aller chercher l’expertise des deux universités dans leurs domaines respectifs et un mélange très enrichissant avec des étudiants aux parcours différents, avec des mentalités différentes. Concrètement, cela signifie qu’un tiers des cours sont à suivre à l’UdeM. Il s’agit d’un programme professionnel, c'est-à-dire que l’accent est mis sur la formation pratique et sur l’acquisition de compétences autant, sinon plus, que de connaissances. Il peut mener au doctorat, qui lui se consacre bien plus à la recherche en muséologie. C’est aussi un programme multidisciplinaire. Un muséologue doit avoir des notions d’histoire de l’art, mais aussi de gestion, de droit, de psychologie, de science, etc. pour exercer son métier, mais aussi en fonction du type de musée auquel il se destine.

Avec des cohortes d’une vingtaine de personnes, l’ambiance est vraiment excellente et les liens se tissent vite, d’autant plus que la majorité des travaux doivent se faire en équipe. C’est peut-être la plus grande différence avec le baccalauréat en Histoire.

Comme nous le disions plus haut, les cours nous donnent une expérience pratique de la muséologie, nous sommes donc en contact fréquent et régulier avec des professionnels déjà établis, par le biais de conférences, visites, travaux pratiques… Par exemple, pour le cours de gestion, il a fallu inventer un faux problème à une vraie institution. Dans mon cas, nous avions décidé que la boutique souvenir ne rapportait pas assez. Il a fallu trouver des solutions pour la rendre plus attrayante, entre autres, en ouvrant un mur sur la rue. Il a donc fallu appeler des entrepreneurs pour évaluer le coût du travail, de la vitre, etc. puis établir si l’opération pouvait être rentable. Des recherches donc, mais pas du même type que celles nécessaires en Histoire, et rarement dans les livres des bibliothèques.

Les deux particularités de la maîtrise en muséologie sont d’une part, le stage de trois mois dans une institution muséale du Québec ou internationale, et d’autre part, le travail dirigé. Le stage nous immerge réellement dans la pratique du métier et nous avons généralement une tâche bien définie à accomplir, comment préparer une exposition ou développer tel ou tel programme. Il n’y a pas de mémoire en tant que tel, mais un travail dirigé, ce qui est sensiblement pareil. Encore une fois, il est juste plus concret, avec des exemples pris par des enquêtes de terrain ou par des entrevues.


Quel intérêt pour un historien?

Déjà, la majorité des musées sont des musées dits « de société », autrement dit à forte tendance historique. Vos connaissances et vos compétences développées lors du bac seront alors très utiles, car que vous vous en rendiez compte ou non, vous avez développé une culture générale relativement importante, et une ouverture sur différents champs spatio-temporels ce qui est crucial pour aborder sereinement un domaine multidisciplinaire comme la muséologie. La rigueur et l’analyse aussi, pour comprendre certains concepts et articulations logiques, pour dépouiller et transposer les témoignages et expériences concrètes. En un mot, pour ramener la pratique à la théorie et vis versa. Enfin, les travaux d’histoire sont généralement longs et écrits, vous avez acquis une capacité de rédaction utile pour coucher vos idées rapidement sur le papier.

En contrepartie, la formation en histoire souffre de quelques lacunes, notamment au sujet de l’histoire de l’art, mais surtout au niveau du travail de groupe et des présentations orales. Inexistantes au bac, elles représentent la majorité des travaux à faire à la maitrise en muséo.


Comment s’inscrire?

L’inscription à la maitrise est contingentée à vingt étudiants pour une admission à l’automne. Il faut, comme toutes les maîtrises, avoir une moyenne de 3.2 / 4.3. C’est du moins ce qui est marqué sur le papier, car c’est un comité de sélection qui détermine l’acceptation ou pas. En réalité, c’est bien plus sur vos expériences et votre lettre de motivation que vous serez choisi. Plus qu’une étape supplémentaire, ces lettres représentent une chance immanquable de vous présenter sous votre meilleur jour et d’expliquer précisément pourquoi la muséologie vous attire et pour montrer que vous avez le potentiel pour devenir un bon muséologue.

Plus qu’en concurrence, les trois maitrises se complètent en couvrant des champs différents. La maitrise en histoire de recherche produit la matière historique, celle en histoire appliquée la vulgarise en vue de la diffuser, et celle en muséo exploite celle-ci et la présente de la manière la plus intéressante possible pour le grand public.


Quelques liens utiles :

• Pour des renseignements sur les maîtrises en histoire (profil recherche et histoire appliquée) : www.histoire.uqam.ca
• Pour des renseignements sur la maîtrise en muséologie : www.museologie.uqam.ca
• Des exemples de mémoire de maîtrises : www.collectionscanada.gc.ca/thesescanada/index-f.html


Merci à Stéphanie, Guillaume et Jean-David !

mardi 12 janvier 2010

Le Réseau Histoire est à la recherche de bénévoles

Réunion d’information : lundi, 25 janvier, à 13h au local A-2845

Pour réaliser ses activités (conférences, souper annuel, journée socioprofessionnelle, etc.), le comité organisateur du Réseau Histoire compte sur l'aide de diplômés et d’étudiants. Plusieurs implications sont possibles: recherche de conférenciers, promotion des activités (concevoir des affiches, faire des tournées de classe, par exemple), gestion du blog, etc.

Votre implication dans le Réseau Histoire varie en fonction du temps dont vous disposez et demande généralement quelques heures par semaine. Ce bénévolat vous permettra de rencontrer des gens intéressants, d’acquérir une expérience en organisation d’événements, de vous créer un réseau de contacts, d’augmenter vos chances de trouver un emploi intéressant en lien avec l’histoire, etc.

Pour plus d’informations : assistant.histoire@gmail.com.

vendredi 8 janvier 2010

Midi causerie: Les maîtrises après le bac en Histoire

Mardi, 26 janvier, de 12h40 à 13h45
Local : A-2845.

Apporter votre lunch!

Trois uqamiens viendront partager leur expérience sur leur maîtrise et nous donner des conseils pratiques !

Guillaume Tremblay - Maîtrise en Histoire avec mémoire
Ayant terminé son baccalauréat en histoire à l’automne 2008, il travaille présentement à l’écriture de son mémoire de maîtrise dont le sujet est le suivant : La colonisation agraire au Pays des Illinois: transformations écologiques et relations euro-amérindiennes. C'est un mémoire qui propose de prendre le cas du développement agraire français au Pays des Illinois du XVIIIe siècle comme laboratoire d'étude des interactions entre l'humain et le milieu naturel mississippien. Il s'agit d'étudier l'impact des transformations engendrées par l'arrivée d'élément agraire et bactériologique européen dans un milieu façonné depuis des millénaires par les autochtones. En second lieu, il s'agit d'analyser quel impact ces changements ont pu influencer l'évolution des relations euro-amérindienne dans cette région.

Stéphanie Lacroix – Maîtrise en Histoire, profil histoire appliquée
Après avoir terminé son baccalauréat en histoire à la session d'hiver 2008, elle a complété six cours de maîtrise en deux sessions et a complété son stage à la session d’automne 2009. Elle a fait son stage au Centre d'histoire de Montréal dans le cadre du projet d'exposition '' Quartier Disparus ''. Cette exposition est prévue pour le printemps 2011 et traite des quartiers qui ont été détruits par différents projets de rénovations urbaines des années 1950 à 1970 à Montréal. Elle travaille présentement sur son rapport de recherche qui porte sur le secteur qui a été détruit pour la construction des Habitations Jeanne-Mance. Elle en exposera l'évolution et la composition et se pencher sur les circonstances de sa démolition.

Jean-David Papa - Maîtrise en muséologie
Il a terminé un baccalauréat en histoire en 2008 et il termine présentement sa maîtrise en muséologie. Dans le cadre de ce programme, il a participé à l'école du Louvre à l’automne 2009 et a fait un stage l'été dernier à la Société du patrimoine religieux du diocèse de St-Hyacinthe. S’intéressant à la diffusion de l’histoire et au milieu muséal, son rapport de stage porte sur les compétences nécessaires des directeurs et leur formation.


Pour plus d’informations : assistant.histoire@gmail.com