Mars 2000
Animée par Geneviève Hudon et Christian Bolduc, cette soirée donna un portrait du réseau muséal québécois. Jean-François Leclerc, directeur du Centre d'histoire de Montréal décrivit les musées d'histoire de Montréal et le réseau des musées d'histoire de cette ville. Manon Lapointe, responsable de la formation et du développement professionnel de la Société des musées québécois parla du réseau muséal québécois et donna un portrait global du réseau muséal. Elle nous fit aussi le profil du personnel muséal, des besoins actuels des musées et de la formation nécessaire pour accéder au réseau muséal.
La soirée put également répondre à nos interrogations sur les besoins et les perspectives d'avenir dans les musées d'histoire. Victoria Dickenson, directrice du Musée McCord d'histoire canadienne nous renseigna sur les diverses fonctions pouvant être remplies dans les musées d'histoire, les formations et les expériences requises. Guy Vadeboncoeur, directeur du Musée David M. Stewart traita des besoins, des prérequis et des perspectives d'avenir en recherche dans les musées d'histoire. Enfin, Ginette Cloutier, directrice animation-éducation-conservation du Musée Pointe-à-Callière nous éclaira sur le rôle important et sous-estimé des animateurs et éducateurs au musée.
mercredi 2 avril 2008
Soirée rencontre sous le thème de « Les pigistes »
Octobre 2000
Si vous êtes aux études de cycle supérieur en histoire et ne voyez que l'enseignement comme solution de carrière après l'obtention de votre diplôme, alors voici venue l'occasion de considérer une autre possibilité. Vous pourriez devenir pigiste, une profession qui fait appel à des aptitudes développées au cours de vos études universitaires : votre capacité à rédiger, votre savoir-faire de recherchiste et votre esprit de synthèse.
Ne devient pas pigiste qui veut. Il faut savoir comment s'y prendre et quels sont les enjeux et les avantages que le métier peut offrir. C'est dans ce but que fut proposée cette réunion qui réunit trois pigistes invités qui ont tous une formation en histoire ou dans un domaine très proche. Ces invités furent les suivants :
Jean-François Larose, diplômé d'une maîtrise en urbanisme et ayant effectué une scolarité de maîtrise en histoire
Paul Trépanier, diplômé d'une maîtrise en histoire de l'art
Julie Vignola, diplômée d'une maîtrise en histoire à l'UQAM
Si vous êtes aux études de cycle supérieur en histoire et ne voyez que l'enseignement comme solution de carrière après l'obtention de votre diplôme, alors voici venue l'occasion de considérer une autre possibilité. Vous pourriez devenir pigiste, une profession qui fait appel à des aptitudes développées au cours de vos études universitaires : votre capacité à rédiger, votre savoir-faire de recherchiste et votre esprit de synthèse.
Ne devient pas pigiste qui veut. Il faut savoir comment s'y prendre et quels sont les enjeux et les avantages que le métier peut offrir. C'est dans ce but que fut proposée cette réunion qui réunit trois pigistes invités qui ont tous une formation en histoire ou dans un domaine très proche. Ces invités furent les suivants :
Jean-François Larose, diplômé d'une maîtrise en urbanisme et ayant effectué une scolarité de maîtrise en histoire
Paul Trépanier, diplômé d'une maîtrise en histoire de l'art
Julie Vignola, diplômée d'une maîtrise en histoire à l'UQAM
Soirée rencontre sous le thème de « Le domaine de l'édition »
Février 2001
Rencontre avec...
Robert Comeau, professeur d'histoire à l'UQAM, directeur de la collection «Études québécoises» chez VLB éditeur et directeur de Comeau & Nadeau, éditeurs.
Nathalie Savaria, adjointe aux éditions pédagogiques et éditrice responsable de projets, Éditions Hurtubise HMH.
Murielle Villeneuve, éditrice en chef, Éditions du Renouveau pédagogique inc.
Des thèmes comme les types d'emplois, les possibilités de carrières et les exigences nécessaires pour travailler dans ce domaine furent abordés. Ils ont défini entre autres des métiers connus, mais dont on ignore souvent les obligations et les charges, tel ceux d'éditeur/éditrice, de rédacteur/rédactrice, de lecteur/lectrice critique et de consultant/consultante. De façon plus particulière, Murielle Villeneuve nous a renseigné sur les exigences particulières des maisons d'édition, notamment lorsque celles-ci font appel à des historiens/historiennes. Nathalie Savaria parla de son expérience personnelle, détenant un diplôme de maîtrise récent. Pour sa part, Robert Comeau insista davantage sur les possibilités de publier les mémoires et les thèses et il fera connaître les besoins spécifiques de VLB éditeur et de Comeau & Nadeau, éditeurs.
Rencontre avec...
Robert Comeau, professeur d'histoire à l'UQAM, directeur de la collection «Études québécoises» chez VLB éditeur et directeur de Comeau & Nadeau, éditeurs.
Nathalie Savaria, adjointe aux éditions pédagogiques et éditrice responsable de projets, Éditions Hurtubise HMH.
Murielle Villeneuve, éditrice en chef, Éditions du Renouveau pédagogique inc.
Des thèmes comme les types d'emplois, les possibilités de carrières et les exigences nécessaires pour travailler dans ce domaine furent abordés. Ils ont défini entre autres des métiers connus, mais dont on ignore souvent les obligations et les charges, tel ceux d'éditeur/éditrice, de rédacteur/rédactrice, de lecteur/lectrice critique et de consultant/consultante. De façon plus particulière, Murielle Villeneuve nous a renseigné sur les exigences particulières des maisons d'édition, notamment lorsque celles-ci font appel à des historiens/historiennes. Nathalie Savaria parla de son expérience personnelle, détenant un diplôme de maîtrise récent. Pour sa part, Robert Comeau insista davantage sur les possibilités de publier les mémoires et les thèses et il fera connaître les besoins spécifiques de VLB éditeur et de Comeau & Nadeau, éditeurs.
Soirée rencontre sous le thème « L'historien et le multimédia »
L'historien au service du multimédia et le multimédia au service de l'historien… Le 25 mars 2002, les deux domaines étaient réunis dans le contenu du discours des invités de la soirée-rencontre sur l'historien et le multimédia. Christian Arcand, étudiant à la maîtrise en Histoire et multimédia à l'Université de Sherbrooke, Christine Simard, coordonnatrice du projet de numérisation des archives à Radio-Canada et Michel Guay, professeur au département d'histoire et concepteur du site L'Égypte éternelle, ont expliqué que la place de l'histoire dans le multimédia grandit de façon exponentielle. Au cours d'une rencontre de trois heures, les invités s'entendaient pour dire que la qualité du contenu demeure primordiale dans le domaine du multimédia. C'est d'ailleurs pour cette raison que les historiens sont recherchés : ils sont des spécialistes du contenu en raison de leur rigueur intellectuelle, de leur capacité de rédaction et de leur formation en recherche. Aussi, il est ressorti dans les propos des invités que les possibilités de jumelage du multimédia et de l'histoire sont incalculables, ce qui laisse entrevoir de belles perspectives dans ce secteur professionnel.
Le portfolio
Le 25 novembre 2003, le Réseau Histoire a organisé une rencontre ayant pour thème le portfolio. Nos deux invitées, Louisette Jean, conseillère en orientation à l’UQAM et Julie Vignola, M.A. histoire 1999, chargée de projet au sous-comité sur les technologies d’information et de communication au CRÉPUQ, nous ont présenté l’utilité du portfolio et la façon de le « construire ». Elles ont aussi pris généreusement de leur temps pour bien répondre à nos questions.
L’interrogation première est bien sûr l’utilité d’un portfolio pour les historiens. Traditionnellement réservé aux Beaux-Arts, il est aujourd’hui utilisé dans plusieurs autres domaines, dont les sciences humaines. Désormais il est un des trois outils utilisés par les historiens lors de la recherche d’emploi avec le c.v. et la carte d’affaire. Le rôle du portfolio est de faire la démonstration de nos compétences, quelles soient professionnelles, académiques ou personnelles. Il ne remplace pas le c.v., mais il joue un rôle très utile et novateur lors de l’entrevue. En effet, lors de celle-ci, il nous permet d’illustrer nos réalisations antérieures, nos compétences et nos objectifs de carrière et de vie.
Le portfolio est personnel à chacun, c’est pourquoi il n’y a pas de standard précis pour le réaliser. Évidemment le côté esthétique est important. Concernant le contenu, plusieurs types d’informations peuvent être inclus. Les informations personnelles comme nos intérêts, nos valeurs, les événements importants survenus, notre philosophie de vie, nos influences, notre implication sociale, bénévole... Celles de type professionnelles, tels nos objectifs de carrière, nos compétences, nos expériences de travail, rémunérées ou non ; et les informations académiques comme les diplômes, les mentions d’honneur, les bourses, les choix faits, les orientations prises... On peut aussi inclure des réalisations comme des travaux de recherche, des publications, des communications, des activités réalisées, des lettres de recommandation et de félicitations. Tout ceci peut être illustrer par des documents, des photos, CD, sites Web, dessins, collages. Rien n’est exclu.
Une démarche personnelle est nécessaire pour la réalisation d’un portfolio. Celle-ci demande de l’énergie et du temps mais nous aide par la suite à voir plus clairement qui nous sommes et ce que nous avons réalisé. Six étapes sont nécessaires à la réalisation d’un portfolio. Tout d’abord, il faut collecter les informations, les données, les travaux qui pourraient être inclus. Cette étape est généralement accompagnée d’une période d’introspection et de questionnement sur les raisons qui nous ont poussés à faire certains choix, suivre certains cours... Par la suite, il faut sélectionner les éléments pertinents. La quatrième étape, la réflexion, sert à unifier notre portfolio, c’est-à-dire à lui donner un fil conducteur. Suit finalement les étapes de confection et de projection.
En terminant, il est important de mentionner que le portfolio est en mouvement constant, c’est pourquoi il est une démarche, un processus. Tout comme notre c.v. ou nos lettres de présentation, il change selon les entrevues où nous sommes convoqués. C’est pourquoi il est utile de choisir un cartable ou un porte-documents qui sera facile à manipuler. Il sera ainsi possible de retirer certaines sections, d’en inclure d’autres, d’ajouter ou retirer certaines informations selon les postes visés, mais aussi notre propre évolution ou la bifurcation de notre fil conducteur. Finalement, en conservant notre portfolio à jour, il nous permet de visualiser notre évolution, de faciliter nos choix professionnels ou personnels et de cibler nos lacunes pour tenter de les combler.
L’interrogation première est bien sûr l’utilité d’un portfolio pour les historiens. Traditionnellement réservé aux Beaux-Arts, il est aujourd’hui utilisé dans plusieurs autres domaines, dont les sciences humaines. Désormais il est un des trois outils utilisés par les historiens lors de la recherche d’emploi avec le c.v. et la carte d’affaire. Le rôle du portfolio est de faire la démonstration de nos compétences, quelles soient professionnelles, académiques ou personnelles. Il ne remplace pas le c.v., mais il joue un rôle très utile et novateur lors de l’entrevue. En effet, lors de celle-ci, il nous permet d’illustrer nos réalisations antérieures, nos compétences et nos objectifs de carrière et de vie.
Le portfolio est personnel à chacun, c’est pourquoi il n’y a pas de standard précis pour le réaliser. Évidemment le côté esthétique est important. Concernant le contenu, plusieurs types d’informations peuvent être inclus. Les informations personnelles comme nos intérêts, nos valeurs, les événements importants survenus, notre philosophie de vie, nos influences, notre implication sociale, bénévole... Celles de type professionnelles, tels nos objectifs de carrière, nos compétences, nos expériences de travail, rémunérées ou non ; et les informations académiques comme les diplômes, les mentions d’honneur, les bourses, les choix faits, les orientations prises... On peut aussi inclure des réalisations comme des travaux de recherche, des publications, des communications, des activités réalisées, des lettres de recommandation et de félicitations. Tout ceci peut être illustrer par des documents, des photos, CD, sites Web, dessins, collages. Rien n’est exclu.
Une démarche personnelle est nécessaire pour la réalisation d’un portfolio. Celle-ci demande de l’énergie et du temps mais nous aide par la suite à voir plus clairement qui nous sommes et ce que nous avons réalisé. Six étapes sont nécessaires à la réalisation d’un portfolio. Tout d’abord, il faut collecter les informations, les données, les travaux qui pourraient être inclus. Cette étape est généralement accompagnée d’une période d’introspection et de questionnement sur les raisons qui nous ont poussés à faire certains choix, suivre certains cours... Par la suite, il faut sélectionner les éléments pertinents. La quatrième étape, la réflexion, sert à unifier notre portfolio, c’est-à-dire à lui donner un fil conducteur. Suit finalement les étapes de confection et de projection.
En terminant, il est important de mentionner que le portfolio est en mouvement constant, c’est pourquoi il est une démarche, un processus. Tout comme notre c.v. ou nos lettres de présentation, il change selon les entrevues où nous sommes convoqués. C’est pourquoi il est utile de choisir un cartable ou un porte-documents qui sera facile à manipuler. Il sera ainsi possible de retirer certaines sections, d’en inclure d’autres, d’ajouter ou retirer certaines informations selon les postes visés, mais aussi notre propre évolution ou la bifurcation de notre fil conducteur. Finalement, en conservant notre portfolio à jour, il nous permet de visualiser notre évolution, de faciliter nos choix professionnels ou personnels et de cibler nos lacunes pour tenter de les combler.
Le métier d'historien consultant par François-Xavier Delorme
Tel qu'annoncé au menu de la soirée rencontre du 22 mars 2005, étaient présents, afin de nous instruire de leur science, Circare Consultants, une jeune entreprise de Québec spécialisée en recherche historique, ainsi que Denyse Beaugrand-Champagne, historienne consultante d'expérience.
Denyse Beaugrand-Champagne « ne veut pas crouler sous la paperasse, ni gérer des employés » et, surtout, elle ne voudrait pas qu'un autre fasse à sa place le travail pour lequel elle se passionne, soit la recherche en archive. C'est précisément l'aspect « passion » qui ressort de l'exposé de Denyse Beaugrand-Champagne. Puisqu'elle refuse de se soumettre à la logique marchande et administrative d'une entreprise, elle peut s'adonner librement à ses intérêts, lui permettant de refuser les contrats ayant peu d'attrait à ses yeux.
Parmi les exemples de contrats qu'elle peut obtenir, Denyse Beaugrand-Champagne mentionne des interventions sur des plateaux de tournage comme conseillère pour les costumes ou le scénario. Elle évoque aussi un contrat, pour le compte d'un producteur de disques montréalais, qui consiste à retracer les familles de musiciens de jazz des années 1940, dans le but de mettre la main sur des enregistrements inédits. Fréquemment, elle reçoit des contrats visant à faire l'historique d'une maison et des ses occupants. Sa publicité, dit-elle, se fait essentiellement de bouche à oreille. La crédibilité de sa carte d'affaire repose sur sa réputation de chercheuse minutieuse, insatiable et rigoureuse. D'ailleurs, elle n'a pas le temps de travailler sur son réseau de contacts, celui-ci se tisse par lui-même. À son actif, elle a déjà publié deux ouvrages d'histoire.
Finalement, Denyse Beaugrand-Champagne nous apprend en fin de présentation qu'elle travaille aussi à l'élaboration de projets de télévision. Ceux-ci doivent être articulés de façon concise dans le but d'attirer l'attention d'un producteur. Il s'agit de trouver un sujet intéressant pour le public, d'en faire un résumé« punché » et, surtout, de s'assurer de ne pas se faire voler l'idée. En conclusion, à la question posée par un des participants de la soirée rencontre, à savoir si on pouvait vivre du métier d'historien consultant, la réponse fut unanime : cela dépend du rythme de vie que l'on veut mener. Comme Denyse Beaugrand-Champagne le rappelle, « si on veut avoir trois enfants et rouler en BMW, ce n'est peut-être pas la bonne option de carrière ». Cependant, tel qu'exposé lors de la soirée, pour le passionné débrouillard, pour l'entrepreneur dynamique, il existe véritablement un monde de possibilités.
Denyse Beaugrand-Champagne « ne veut pas crouler sous la paperasse, ni gérer des employés » et, surtout, elle ne voudrait pas qu'un autre fasse à sa place le travail pour lequel elle se passionne, soit la recherche en archive. C'est précisément l'aspect « passion » qui ressort de l'exposé de Denyse Beaugrand-Champagne. Puisqu'elle refuse de se soumettre à la logique marchande et administrative d'une entreprise, elle peut s'adonner librement à ses intérêts, lui permettant de refuser les contrats ayant peu d'attrait à ses yeux.
Parmi les exemples de contrats qu'elle peut obtenir, Denyse Beaugrand-Champagne mentionne des interventions sur des plateaux de tournage comme conseillère pour les costumes ou le scénario. Elle évoque aussi un contrat, pour le compte d'un producteur de disques montréalais, qui consiste à retracer les familles de musiciens de jazz des années 1940, dans le but de mettre la main sur des enregistrements inédits. Fréquemment, elle reçoit des contrats visant à faire l'historique d'une maison et des ses occupants. Sa publicité, dit-elle, se fait essentiellement de bouche à oreille. La crédibilité de sa carte d'affaire repose sur sa réputation de chercheuse minutieuse, insatiable et rigoureuse. D'ailleurs, elle n'a pas le temps de travailler sur son réseau de contacts, celui-ci se tisse par lui-même. À son actif, elle a déjà publié deux ouvrages d'histoire.
Finalement, Denyse Beaugrand-Champagne nous apprend en fin de présentation qu'elle travaille aussi à l'élaboration de projets de télévision. Ceux-ci doivent être articulés de façon concise dans le but d'attirer l'attention d'un producteur. Il s'agit de trouver un sujet intéressant pour le public, d'en faire un résumé« punché » et, surtout, de s'assurer de ne pas se faire voler l'idée. En conclusion, à la question posée par un des participants de la soirée rencontre, à savoir si on pouvait vivre du métier d'historien consultant, la réponse fut unanime : cela dépend du rythme de vie que l'on veut mener. Comme Denyse Beaugrand-Champagne le rappelle, « si on veut avoir trois enfants et rouler en BMW, ce n'est peut-être pas la bonne option de carrière ». Cependant, tel qu'exposé lors de la soirée, pour le passionné débrouillard, pour l'entrepreneur dynamique, il existe véritablement un monde de possibilités.
Journée Carrière 1999 sous le thème « Si ton avenir t'intéresse... »
20 novembre 1999
Combien d'entre vous croient que l'obtention d'un baccalauréat en histoire permet seulement une carrière dans l'enseignement ou dans le domaine de la recherche? Détrompez-vous! Vous ne savez peut-être pas que la fonction publique est le secteur qui embauche le plus de diplômés et diplômées en histoire. Une telle formation peut ouvrir de nombreuses portes, mais il faut, dans bien des cas, se munir d'assises solides qu'il est possible d'acquérir en poursuivant ses études dans une discipline autre que l'histoire, comme la muséologie ou la gestion des archives.
C'est dans cette optique que cette Journée Carrière a été organisée autour du thème de l'emploi et de la formation en histoire. La journée proposait dix conférenciers, tous diplômés en histoire, qui sont venus présenter leur cheminement académique et professionnel et différentes voies de débouchés en histoire.
La journée s'est terminée par un hommage à M. Robert Comeau, professeur au département d'histoire de l'UQAM, pour son aide sans égale à l'organisation de cette première Journée Carrière et son implication auprès des étudiants, et par un vin de clôture où les participants et les conférenciers ont pu échanger entre eux.
Conférencier(ère)s invité(e)s
Yves Bergeron, Directeur du Service de la recherche au Musée de la civilisation à Québec
Pierre Gabriel, Curateur public du Québec
Marie Lavigne, Présidente directrice générale du Conseil des Arts et des Lettres du Québec
Jean-François Leclerc, Directeur du Centre d'histoire de Montréal
Danièle Lefebvre, Coordonnatrice, Technique de gestion hôtelière au Collège Laflèche
Michel Lévesque, Coordonnateur à la recherche pour l'émission " 1045, rue des Parlementaires" diffusée à Télé-Québec
Nathalie Savaria, Adjointe aux éditions pédagogiques chez Éditions Hurtubise HMH
Alexandre Stephanescu, Secrétaire du Conseil de la langue française
Jennifer Stoddart, Vice-présidente à la Commission des droits de la personne et de la jeunesse
Pierre Véronneau, Conservateur, Collections afférentes aux films à la Cinémathéque québécoise
Comité organisateur de la journée carrière 1999
Volet Conférencier(e)s: Valérie Bourgeois, étudiante à la maîtrise et Sophie Maltais, diplômée du baccalauréat
Volet Commandites et logistique: Antoine Godin-Hébert et Karine Savard, étudiants au baccalauréat
Volet Inscription: Caroline Doyer etNicolas Riendeau, étudiants au baccalauréat
Volet Publicité et promotion: Yannick Barré, étudiant au baccalauréat et Olivier Shareck,
étudiant au baccalauréat et assistant-mobilisateur
Volet document d'accompagnement: David Grondin, François Turcotte-Goulet et Natasha Zwarich, étudiants au baccalauréat
Animation: Marise Bachand, étudiante à la maîtrise
Bénévoles: Marie-Josée Béchard, Catherine Nadeau et Hugo St-Onge, étudiants au baccalauréat
Encadrement: Marie St-Cyr, c.o. conseillère-mobilisatrice, Les Réseaux socioprofessionnels de l'UQAM
Combien d'entre vous croient que l'obtention d'un baccalauréat en histoire permet seulement une carrière dans l'enseignement ou dans le domaine de la recherche? Détrompez-vous! Vous ne savez peut-être pas que la fonction publique est le secteur qui embauche le plus de diplômés et diplômées en histoire. Une telle formation peut ouvrir de nombreuses portes, mais il faut, dans bien des cas, se munir d'assises solides qu'il est possible d'acquérir en poursuivant ses études dans une discipline autre que l'histoire, comme la muséologie ou la gestion des archives.
C'est dans cette optique que cette Journée Carrière a été organisée autour du thème de l'emploi et de la formation en histoire. La journée proposait dix conférenciers, tous diplômés en histoire, qui sont venus présenter leur cheminement académique et professionnel et différentes voies de débouchés en histoire.
La journée s'est terminée par un hommage à M. Robert Comeau, professeur au département d'histoire de l'UQAM, pour son aide sans égale à l'organisation de cette première Journée Carrière et son implication auprès des étudiants, et par un vin de clôture où les participants et les conférenciers ont pu échanger entre eux.
Conférencier(ère)s invité(e)s
Yves Bergeron, Directeur du Service de la recherche au Musée de la civilisation à Québec
Pierre Gabriel, Curateur public du Québec
Marie Lavigne, Présidente directrice générale du Conseil des Arts et des Lettres du Québec
Jean-François Leclerc, Directeur du Centre d'histoire de Montréal
Danièle Lefebvre, Coordonnatrice, Technique de gestion hôtelière au Collège Laflèche
Michel Lévesque, Coordonnateur à la recherche pour l'émission " 1045, rue des Parlementaires" diffusée à Télé-Québec
Nathalie Savaria, Adjointe aux éditions pédagogiques chez Éditions Hurtubise HMH
Alexandre Stephanescu, Secrétaire du Conseil de la langue française
Jennifer Stoddart, Vice-présidente à la Commission des droits de la personne et de la jeunesse
Pierre Véronneau, Conservateur, Collections afférentes aux films à la Cinémathéque québécoise
Comité organisateur de la journée carrière 1999
Volet Conférencier(e)s: Valérie Bourgeois, étudiante à la maîtrise et Sophie Maltais, diplômée du baccalauréat
Volet Commandites et logistique: Antoine Godin-Hébert et Karine Savard, étudiants au baccalauréat
Volet Inscription: Caroline Doyer etNicolas Riendeau, étudiants au baccalauréat
Volet Publicité et promotion: Yannick Barré, étudiant au baccalauréat et Olivier Shareck,
étudiant au baccalauréat et assistant-mobilisateur
Volet document d'accompagnement: David Grondin, François Turcotte-Goulet et Natasha Zwarich, étudiants au baccalauréat
Animation: Marise Bachand, étudiante à la maîtrise
Bénévoles: Marie-Josée Béchard, Catherine Nadeau et Hugo St-Onge, étudiants au baccalauréat
Encadrement: Marie St-Cyr, c.o. conseillère-mobilisatrice, Les Réseaux socioprofessionnels de l'UQAM
Journée Carrière 2000 sous le thème « L'historien(ne) au service de la collectivité »
Samedi, 4 novembre 2000
On dit que l'histoire est à la mode ; le développement des chaînes spécialisées, la popularité croissante des reconstitutions historiques et la multiplication des sites Internet ne sont que quelques-uns des phénomènes qui attestent d'un engouement collectif. Ainsi, l'historien est appelé à divertir autant qu'à faire preuve de rigueur scientifique, à oeuvrer dans des domaines que souvent l'étudiant et même le diplômé connaît mal et à exploiter tous les moyens de communication.
C'est dans cette perspective que cette seconde Journée Carrière a été organisée. Les conférenciers, des anciens de la discipline provenant de divers milieux professionnels, ont entretenu les participants sur leur cheminement et leur expérience, en démontrant comment leur formation leur avait été utile dans leur projet de carrière pour devenir des historiens et historiennes au service de la collectivité.
La journée s'est terminée par un hommage à Christine Simard, diplômée de la maîtrise en histoire et membre du Réseau depuis les tout débuts, pour son implication exceptionnelle dans la conception des sites Web des réseaux socioprofessionnels et par un vin de clôture qui a permis aux participants et aux conférenciers d'échanger entre eux.
Conférenciers(ière) invité(e)s
Serge Bernier, directeur de la section «Histoire et patrimoine» au ministère de la Défense canadienne
France Bertrand, étudiante au baccalauréat en histoire, conseillère-chargée de projet pour la société d'histoire de Lachine et Musée de Lachine
Christian Bolduc, diplômé de la maîtrise en muséologie, assistant de recherche, projet de développement des ressources pédago-muséales en histoire matérielle, Musée McCord
Luc Carey, travailleur autonome, affilié à l'Écomusée du Fier monde
Marc Délisle, analyste des affaires (sénior), soutien des opérations à la clientèle, Bureau du Directeur exécutif, Travaux Publics et Services Gouvernementaux Canada
Bernard Dionne, professeur au cégep Lionel-Groulx, auteur de livres pédagogiques
Luc Lépine, Ministère de l'éducation, évaluation des programmes d'éducation
Lorne Huston, professeur d'histoire au cégep Édouard-Montpetit et concepteur multimédia
Philip Quinlan, directeur adjoint des services, développement des ressources humaines Canada
Comité organisateur de la journée carrière 2000
Volet Conférencier(e)s: Christian Gagnon et François Turcotte-Goulet, étudiants à la maîtrise
Volet Commandites et logistique: Isabelle Dubois, étudiante au baccalauréat et Anne-Marie Lemay, diplômée du baccalauréat
Volet Inscription: Martine Poulin, étudiante au baccalauréat
Volet Publicité et promotion: Olivier Shareck, étudiant à la maîtrise et assistant-mobilisateur
Volet document d'accompagnement: Nathalie Ducharme Geneviève Gougeon, candidate au doctorat étudiante au baccalauréat
Animation: Kathleen Shannon, étudiante au baccalauréat
Bénévoles: Philippe Morissette et François Voyer, étudiants au baccalauréat
Encadrement: Marie St-Cyr, c.o. conseillère-mobilisatrice, Les Réseaux socioprofessionnels de l'UQAM
On dit que l'histoire est à la mode ; le développement des chaînes spécialisées, la popularité croissante des reconstitutions historiques et la multiplication des sites Internet ne sont que quelques-uns des phénomènes qui attestent d'un engouement collectif. Ainsi, l'historien est appelé à divertir autant qu'à faire preuve de rigueur scientifique, à oeuvrer dans des domaines que souvent l'étudiant et même le diplômé connaît mal et à exploiter tous les moyens de communication.
C'est dans cette perspective que cette seconde Journée Carrière a été organisée. Les conférenciers, des anciens de la discipline provenant de divers milieux professionnels, ont entretenu les participants sur leur cheminement et leur expérience, en démontrant comment leur formation leur avait été utile dans leur projet de carrière pour devenir des historiens et historiennes au service de la collectivité.
La journée s'est terminée par un hommage à Christine Simard, diplômée de la maîtrise en histoire et membre du Réseau depuis les tout débuts, pour son implication exceptionnelle dans la conception des sites Web des réseaux socioprofessionnels et par un vin de clôture qui a permis aux participants et aux conférenciers d'échanger entre eux.
Conférenciers(ière) invité(e)s
Serge Bernier, directeur de la section «Histoire et patrimoine» au ministère de la Défense canadienne
France Bertrand, étudiante au baccalauréat en histoire, conseillère-chargée de projet pour la société d'histoire de Lachine et Musée de Lachine
Christian Bolduc, diplômé de la maîtrise en muséologie, assistant de recherche, projet de développement des ressources pédago-muséales en histoire matérielle, Musée McCord
Luc Carey, travailleur autonome, affilié à l'Écomusée du Fier monde
Marc Délisle, analyste des affaires (sénior), soutien des opérations à la clientèle, Bureau du Directeur exécutif, Travaux Publics et Services Gouvernementaux Canada
Bernard Dionne, professeur au cégep Lionel-Groulx, auteur de livres pédagogiques
Luc Lépine, Ministère de l'éducation, évaluation des programmes d'éducation
Lorne Huston, professeur d'histoire au cégep Édouard-Montpetit et concepteur multimédia
Philip Quinlan, directeur adjoint des services, développement des ressources humaines Canada
Comité organisateur de la journée carrière 2000
Volet Conférencier(e)s: Christian Gagnon et François Turcotte-Goulet, étudiants à la maîtrise
Volet Commandites et logistique: Isabelle Dubois, étudiante au baccalauréat et Anne-Marie Lemay, diplômée du baccalauréat
Volet Inscription: Martine Poulin, étudiante au baccalauréat
Volet Publicité et promotion: Olivier Shareck, étudiant à la maîtrise et assistant-mobilisateur
Volet document d'accompagnement: Nathalie Ducharme Geneviève Gougeon, candidate au doctorat étudiante au baccalauréat
Animation: Kathleen Shannon, étudiante au baccalauréat
Bénévoles: Philippe Morissette et François Voyer, étudiants au baccalauréat
Encadrement: Marie St-Cyr, c.o. conseillère-mobilisatrice, Les Réseaux socioprofessionnels de l'UQAM
Journée Carrière 2001 sous le thème « Le secteur privé: une voie pour l'histoire »
La troisième Journée Carrière du Réseau Histoire, qui avait lieu le 3 novembre dernier, s'est soldée par un franc succès : plus de 90 personnes ont assisté à l'événement. Tout au long de la journée, les conférenciers ont tenu en haleine les participants. Merci à tous les participants!
Conférenciers(ière) invité(e)s
Isabelle Ducharme, directrice adjointe, Musée du Château Dufresne et fondatrice et présidente, ateliers Histoire d'en apprendre plus (animation d'ateliers et gestion de projets en éducation)
Julien Prud'homme, coprésident et concepteur, Pleine histoire inc. (édition de matériel de vulgarisation scientifique)
Joanne Rochette, productrice déléguée, Nanouk Films (cinéma)
Marc Delisle, nous parlera de son expérience au service des fraudes et du numéraire de la Banque Royale. Après avoir été à l'emploi du Ministère fédéral des Travaux publics et Services gouvernementaux, il est maintenant conseiller à l'éthique au Conseil du Trésor
Louise Bouchard, journaliste pigiste. Travaille présentement à l'émission C'est bien meilleur le matin, Radio-Canada
Samuel Trudeau, a été recherchiste à l'émission Histoire à la une (PixCom). Il est actuellement professeur d'histoire au Collège Maisonneuve et chargé de cours à l'UQAH
Matthieu Baillargeon, scénariste multimédia pour l'entreprise Mon Mannequin Virtuel. Il travaille actuellement à l'émission Histoire à la une (PixCom)
Hélène Archambault, productrice multimédia, Nurun (multimédia)
La journée s'est clôturée par le Lancement du site Web duRéseau Histoire
Comité organisateur de la journée carrière 2001:
Volet Conférencier(e)s: Nathalie Savaria, M.A. histoire 94 et Julie Vignola, M.A. histoire 99
Volet financement et logistique: Hélène Bondil, étudiante au doctorat et Anny Duchaine et étudiante au bacclauréat
Volet Inscription et accueil: Caroline Duguay, étudiante au baccalauréat
Volet Publicité et promotion: Madeleine St-Germain, étudiante au baccalauréat et Marjolaine Seguin, étudiante au baccalauréat
Volet document d'accompagnementL: Carolyne Hébert, étudiante à la maîtrise, Olivier Shareck, étudiant à la maîtrise, Julie Duchesne, étudiante à la maîtrise et Frédéric Barriault, étudiant au baccalauréat
Animation: Kathleen Shannon, étudiante à la maîtrise
Dîner: Martine PoulinKathleen Shannon
étudiante au baccalauréatétudiante à la maîtrise
Encadrement: Marie St-Cyr, c.o. conseillère-mobilisatrice, Les Réseaux socioprofessionnels de l'UQAM assistée par Isabelle Dubois, assistante-mobilisatrice Réseau Histoire
Conférenciers(ière) invité(e)s
Isabelle Ducharme, directrice adjointe, Musée du Château Dufresne et fondatrice et présidente, ateliers Histoire d'en apprendre plus (animation d'ateliers et gestion de projets en éducation)
Julien Prud'homme, coprésident et concepteur, Pleine histoire inc. (édition de matériel de vulgarisation scientifique)
Joanne Rochette, productrice déléguée, Nanouk Films (cinéma)
Marc Delisle, nous parlera de son expérience au service des fraudes et du numéraire de la Banque Royale. Après avoir été à l'emploi du Ministère fédéral des Travaux publics et Services gouvernementaux, il est maintenant conseiller à l'éthique au Conseil du Trésor
Louise Bouchard, journaliste pigiste. Travaille présentement à l'émission C'est bien meilleur le matin, Radio-Canada
Samuel Trudeau, a été recherchiste à l'émission Histoire à la une (PixCom). Il est actuellement professeur d'histoire au Collège Maisonneuve et chargé de cours à l'UQAH
Matthieu Baillargeon, scénariste multimédia pour l'entreprise Mon Mannequin Virtuel. Il travaille actuellement à l'émission Histoire à la une (PixCom)
Hélène Archambault, productrice multimédia, Nurun (multimédia)
La journée s'est clôturée par le Lancement du site Web duRéseau Histoire
Comité organisateur de la journée carrière 2001:
Volet Conférencier(e)s: Nathalie Savaria, M.A. histoire 94 et Julie Vignola, M.A. histoire 99
Volet financement et logistique: Hélène Bondil, étudiante au doctorat et Anny Duchaine et étudiante au bacclauréat
Volet Inscription et accueil: Caroline Duguay, étudiante au baccalauréat
Volet Publicité et promotion: Madeleine St-Germain, étudiante au baccalauréat et Marjolaine Seguin, étudiante au baccalauréat
Volet document d'accompagnementL: Carolyne Hébert, étudiante à la maîtrise, Olivier Shareck, étudiant à la maîtrise, Julie Duchesne, étudiante à la maîtrise et Frédéric Barriault, étudiant au baccalauréat
Animation: Kathleen Shannon, étudiante à la maîtrise
Dîner: Martine PoulinKathleen Shannon
étudiante au baccalauréatétudiante à la maîtrise
Encadrement: Marie St-Cyr, c.o. conseillère-mobilisatrice, Les Réseaux socioprofessionnels de l'UQAM assistée par Isabelle Dubois, assistante-mobilisatrice Réseau Histoire
Journée Carrière 2002 sous le thème « Quand l'histoire est racontée: l'art de la vulgarisation historique »
Conférenciers(ière) invité(e)s
Michel Allard: professeur aux départements des sciences de l'éducation et de muséologie de l'UQAM. Docteur en histoire, il est l'auteur de nombreux ouvrages sur l'enseignement de l'histoire et des sciences humaines et il s'intéresse depuis plusieurs années à la pédagogie muséale. Ses recherches portent sur la mise en oeuvre de modèles didactiques d'utilisation des musées. Il dirige le Groupe de recherche sur l'éducation et les musées (GREM) et collabore actuellement au projet d'exposition de la future Grande bibliothèque qui portera sur l'histoire de l'école.
Ginette Cartier: Diplômée de 3e cycle en histoire médiévale de l'Université de Montréal, elle enseigne l'histoire au Collège Ahuntsic et au Cégep de Rosemont. À titre de recherchiste, elle a collaboré à l'émission « Musique en fête » diffusée sur la chaîne culturelle de Radio-Canada. Pour la même chaîne, elle a aussi participé à la conception et à la recherche pour une série d'émissions sur le thème de la révolution française. Enfin, Ginette Cartier a animé des émissions de radio sur les ondes de CISM, de CINQ-FM et de CIBL.
André Champagne: il enseigne l'histoire du Canada et du Québec depuis 24 ans au Collège Jean-de-Brébeuf. Chargé de cours à l'UQAM, il a également donné plus de 60 conférences portant sur des thèmes et des époques historiques divers. Parmi les nombreuses entrevues qu'il a menées avec des historiens de réputation internationale dans le cadre de l'émission « Au fil du temps » (FM Radio Canada, 1990-1994) certaines ont été publiées dans une série de sept recueils aux éditions Septentrion (Entretiens avec l'histoire). Chroniqueur historique à l'émission « Pourquoi pas le Dimanche », à la radio FM de la SRC, et à l'émission « Histoire à la une », au canal Historia, il a également participé à la conception, à la recherche et à l'animation de magazines historiques, tant à la radio qu'à la télévision.
Daniel Faucher-Beaudin: responsable du service à la clientèle aux Lieux historiques nationaux du Canada de Coteau-du-Lac et de la Bataille-de-la-Chateauguay de Parcs Canada. Bachelier en histoire et étudiant à la maîtrise en histoire, Monsieur Faucher-Beaudin s'intéresse particulièrement aux lieux de commémoration historique et à leur mise en valeur.
Gilles Laporte: professeur d'histoire au Cégep du Vieux-Montréal et chargé de cours en histoire à l'UQAM. Détenteur d'une maîtrise en histoire, Monsieur Laporte a collaboré au Groupe de recherche sur les rébellions de 1837-1838 sous la direction de Jean-Paul Bernard où il a pu participer à la réalisation du contenu de l'exposition permanente de la Maison nationale des Patriotes à Saint-Denis-sur-Richelieu. Il dirige actuellement un site Internet sur l'histoire des Patriotes de 1837-1838.
Yan Maclure: guide-animateur à Pointe-à-Callière, musée d'archéologie et d'histoire et au Musée Stewart au Fort de l'Île-Sainte-Hélène. Bachelier en histoire, Monsieur Maclure poursuit des études en communication et a également déjà travaillé au Musée Jacques Cartier en France.
Daniel Turcotte: Historien et chroniqueur, Daniel Turcotte collabore à de très nombreuses émissions autant à la télévision qu'à la radio. Il a animé, entre autres choses, la série « Le présent du passé » sur les ondes de Télé-Québec. Diplômé en histoire, Daniel Turcotte détient également un diplôme de l'École Nationale de théâtre du Canada où il enseigne l'histoire du théâtre au Québec depuis 1992.
Myriam Wojcik: il détient un baccalauréat en histoire de l'Université de Montréal ainsi qu’un certificat en communication. Elle travaille dans le milieu des médias à titre de pigiste notamment pour la chaîne spécialisée Historia. Depuis quelques mois, elle anime la chronique de livres Québec Loisirs à l’émission « Salut Bonjour Week-end ».
Comité organisateur de la journée carrière 2002:
Volet Conférencier(e)s: Sophie Charbonneau, M.A. histoire 99, étudiante à la maîtrise en muséologie et Nathalie Savaria, M.A. histoire 94
Volet document d'accompagnement: Isabelle Bisson-Carpentier, étudiante à la maîtrise Isabelle Paré, B.A histoire et Olivier Shareck, étudiant à la maîtrise
Volet financement et logistique: Julie Duchesne, étudiante à la maîtrise et Caroline Duguay, étudiante au baccalauréat
Volet Inscription et accueil: Hélène Bondil, étudiante au doctorat et Francis Lamarche, étudiant au baccalauréat
Volet Publicité et promotion: Véronique Olivier, étudiante au baccalauréat et Marjolaine Seguin, étudiante à la maîtrise
Animation: Kathleen Shannon, étudiante à la maîtrise
Dîner: Martine Poulin, étudiante au baccalauréat
Encadrement: Marie St-Cyr, c.o., conseillère-mobilisatrice, Les Réseaux socioprofessionnels de l'UQAM assistée par Isabelle Dubois, assistante-mobilisatrice, Réseau Histoire
Michel Allard: professeur aux départements des sciences de l'éducation et de muséologie de l'UQAM. Docteur en histoire, il est l'auteur de nombreux ouvrages sur l'enseignement de l'histoire et des sciences humaines et il s'intéresse depuis plusieurs années à la pédagogie muséale. Ses recherches portent sur la mise en oeuvre de modèles didactiques d'utilisation des musées. Il dirige le Groupe de recherche sur l'éducation et les musées (GREM) et collabore actuellement au projet d'exposition de la future Grande bibliothèque qui portera sur l'histoire de l'école.
Ginette Cartier: Diplômée de 3e cycle en histoire médiévale de l'Université de Montréal, elle enseigne l'histoire au Collège Ahuntsic et au Cégep de Rosemont. À titre de recherchiste, elle a collaboré à l'émission « Musique en fête » diffusée sur la chaîne culturelle de Radio-Canada. Pour la même chaîne, elle a aussi participé à la conception et à la recherche pour une série d'émissions sur le thème de la révolution française. Enfin, Ginette Cartier a animé des émissions de radio sur les ondes de CISM, de CINQ-FM et de CIBL.
André Champagne: il enseigne l'histoire du Canada et du Québec depuis 24 ans au Collège Jean-de-Brébeuf. Chargé de cours à l'UQAM, il a également donné plus de 60 conférences portant sur des thèmes et des époques historiques divers. Parmi les nombreuses entrevues qu'il a menées avec des historiens de réputation internationale dans le cadre de l'émission « Au fil du temps » (FM Radio Canada, 1990-1994) certaines ont été publiées dans une série de sept recueils aux éditions Septentrion (Entretiens avec l'histoire). Chroniqueur historique à l'émission « Pourquoi pas le Dimanche », à la radio FM de la SRC, et à l'émission « Histoire à la une », au canal Historia, il a également participé à la conception, à la recherche et à l'animation de magazines historiques, tant à la radio qu'à la télévision.
Daniel Faucher-Beaudin: responsable du service à la clientèle aux Lieux historiques nationaux du Canada de Coteau-du-Lac et de la Bataille-de-la-Chateauguay de Parcs Canada. Bachelier en histoire et étudiant à la maîtrise en histoire, Monsieur Faucher-Beaudin s'intéresse particulièrement aux lieux de commémoration historique et à leur mise en valeur.
Gilles Laporte: professeur d'histoire au Cégep du Vieux-Montréal et chargé de cours en histoire à l'UQAM. Détenteur d'une maîtrise en histoire, Monsieur Laporte a collaboré au Groupe de recherche sur les rébellions de 1837-1838 sous la direction de Jean-Paul Bernard où il a pu participer à la réalisation du contenu de l'exposition permanente de la Maison nationale des Patriotes à Saint-Denis-sur-Richelieu. Il dirige actuellement un site Internet sur l'histoire des Patriotes de 1837-1838.
Yan Maclure: guide-animateur à Pointe-à-Callière, musée d'archéologie et d'histoire et au Musée Stewart au Fort de l'Île-Sainte-Hélène. Bachelier en histoire, Monsieur Maclure poursuit des études en communication et a également déjà travaillé au Musée Jacques Cartier en France.
Daniel Turcotte: Historien et chroniqueur, Daniel Turcotte collabore à de très nombreuses émissions autant à la télévision qu'à la radio. Il a animé, entre autres choses, la série « Le présent du passé » sur les ondes de Télé-Québec. Diplômé en histoire, Daniel Turcotte détient également un diplôme de l'École Nationale de théâtre du Canada où il enseigne l'histoire du théâtre au Québec depuis 1992.
Myriam Wojcik: il détient un baccalauréat en histoire de l'Université de Montréal ainsi qu’un certificat en communication. Elle travaille dans le milieu des médias à titre de pigiste notamment pour la chaîne spécialisée Historia. Depuis quelques mois, elle anime la chronique de livres Québec Loisirs à l’émission « Salut Bonjour Week-end ».
Comité organisateur de la journée carrière 2002:
Volet Conférencier(e)s: Sophie Charbonneau, M.A. histoire 99, étudiante à la maîtrise en muséologie et Nathalie Savaria, M.A. histoire 94
Volet document d'accompagnement: Isabelle Bisson-Carpentier, étudiante à la maîtrise Isabelle Paré, B.A histoire et Olivier Shareck, étudiant à la maîtrise
Volet financement et logistique: Julie Duchesne, étudiante à la maîtrise et Caroline Duguay, étudiante au baccalauréat
Volet Inscription et accueil: Hélène Bondil, étudiante au doctorat et Francis Lamarche, étudiant au baccalauréat
Volet Publicité et promotion: Véronique Olivier, étudiante au baccalauréat et Marjolaine Seguin, étudiante à la maîtrise
Animation: Kathleen Shannon, étudiante à la maîtrise
Dîner: Martine Poulin, étudiante au baccalauréat
Encadrement: Marie St-Cyr, c.o., conseillère-mobilisatrice, Les Réseaux socioprofessionnels de l'UQAM assistée par Isabelle Dubois, assistante-mobilisatrice, Réseau Histoire
Journée Carrière 2003 sous le thème « Le patrimoine: une richesse à cultiver »
Où: Pavillon J.A.-Desève local DS-R510, 320 rue Ste-Catherine Est.
Quand: Samedi le 8 novembre 2003 de 8h30 à 17h00.
Conférenciers(ière) invité(e)s
Joanne Burgess: Professeure au département d'histoire de l'UQAM, Patrimoine industriel
Dino Bumbaro: Directeur des programmes, Héritage Montréal
Hervé Gagnon: Historien et muséologue, directeur général, BlitZ Culture et Patrimoine
Jean-François Leclerc: Historien, directeur du Centre d'histoire de Montréal, patrimoine urbain
Manon Leroux: Doctorante, agente de terrain, Gouvernement du Québec, Patrimoine religieux
Marcel Masse: Ex-ministre fédéral, président de la Société du patrimoine politique du Québec
Raymond Montpetit: Muséologue et professeur au département d'histoire de l'art de l'UQAM, fut le président du Groupe-Conseil sur la Politique du patrimoine culturel du Québec
Qu'est-ce que l'on fait avec un baccalauréat en Histoire ? !
La réponse : beaucoup plus que l'on peut se l'imaginer. Futur(e)s historiens et historiennes du 21e siècle venez découvrir les possibilités d'emplois qu'une formation en histoire peuvent vous offrir. En assistant à la 5e Journée Carrière, vous élargirez vos horizons sur les débouchés en histoire. Venez rencontrer des conférencier(e)s diplômé(e)s en histoire qui ont trouvé une manière de cultiver leur passion : le Patrimoine.
Comité organisateur de la Journée Carrière 2003
Volet Conférencier(e)s: Claude Caron, M.A. 03 et Madeleine St-Germain, étudiante à la maîtrise
Volet document d'accompagnement: Isabelle Bisson-Carpentier, étudiante à la maîtrise et Sophie Morel, étudiante à la maîtrise
Volet financement et logistique: Caroline Duguay, étudiante au baccalauréat et Patrick Dubois, B.A. 03
Volet Inscription et accueil: Lyne Sarra-Bournet, B.A. 99
Volet Publicité et promotion: Isabelle Paré, étudiante au baccalauréat
Collaborateurs : Hélène Bondil, candidate au doctorat et Sylvain Lacoursière, étudiant à la maîtrise
Encadrement: Marie St-Cyr, c.o., conseillère, Les Réseaux socioprofessionnels de l'UQÀM assistée par Isabelle Dubois, assistante-mobilisatrice, Réseau Histoire
Quand: Samedi le 8 novembre 2003 de 8h30 à 17h00.
Conférenciers(ière) invité(e)s
Joanne Burgess: Professeure au département d'histoire de l'UQAM, Patrimoine industriel
Dino Bumbaro: Directeur des programmes, Héritage Montréal
Hervé Gagnon: Historien et muséologue, directeur général, BlitZ Culture et Patrimoine
Jean-François Leclerc: Historien, directeur du Centre d'histoire de Montréal, patrimoine urbain
Manon Leroux: Doctorante, agente de terrain, Gouvernement du Québec, Patrimoine religieux
Marcel Masse: Ex-ministre fédéral, président de la Société du patrimoine politique du Québec
Raymond Montpetit: Muséologue et professeur au département d'histoire de l'art de l'UQAM, fut le président du Groupe-Conseil sur la Politique du patrimoine culturel du Québec
Qu'est-ce que l'on fait avec un baccalauréat en Histoire ? !
La réponse : beaucoup plus que l'on peut se l'imaginer. Futur(e)s historiens et historiennes du 21e siècle venez découvrir les possibilités d'emplois qu'une formation en histoire peuvent vous offrir. En assistant à la 5e Journée Carrière, vous élargirez vos horizons sur les débouchés en histoire. Venez rencontrer des conférencier(e)s diplômé(e)s en histoire qui ont trouvé une manière de cultiver leur passion : le Patrimoine.
Comité organisateur de la Journée Carrière 2003
Volet Conférencier(e)s: Claude Caron, M.A. 03 et Madeleine St-Germain, étudiante à la maîtrise
Volet document d'accompagnement: Isabelle Bisson-Carpentier, étudiante à la maîtrise et Sophie Morel, étudiante à la maîtrise
Volet financement et logistique: Caroline Duguay, étudiante au baccalauréat et Patrick Dubois, B.A. 03
Volet Inscription et accueil: Lyne Sarra-Bournet, B.A. 99
Volet Publicité et promotion: Isabelle Paré, étudiante au baccalauréat
Collaborateurs : Hélène Bondil, candidate au doctorat et Sylvain Lacoursière, étudiant à la maîtrise
Encadrement: Marie St-Cyr, c.o., conseillère, Les Réseaux socioprofessionnels de l'UQÀM assistée par Isabelle Dubois, assistante-mobilisatrice, Réseau Histoire
Résumé de la Journée Carrière 2004, par Philippe Thibodeau
Il n'est pas historien qui veut!
Cette affirmation de monsieur François Cartier, archiviste au Musée McCord, lançait la 6ième Journée Carrière du Réseau Histoire de l'UQAM, samedi le 6 novembre 2004, sur " les perspectives professionnelles des historiennes et des historiens dans les musées ". Cette journée a été très stimulante pour la soixantaine d'étudiants et diplômés présents. Nos invités chevronnés, tous diplômés en Histoire ou en Muséologie, nous ont expliqué l'importance du rôle de l'historien dans les musées ainsi que la grande pertinence de sa formation.
Monsieur Cartier nous a entretenu sur le travail de l'archiviste dans les musées. Il a défait le mythe de l'archiviste seul en réclusion, isolé au milieu des piles de documents. Celui-ci étant porté à échanger de l'information avec d'autres organismes ou institutions archivistiques, à aider les chercheurs, à monter des demandes de subventions, etc., doit pouvoir aller au-delà des gens. Monsieur Cartier conseille fortement aux futurs historiens dans le domaine muséal de commencer très tôt à s'impliquer, à siéger sur des comités, à serrer des mains…
Monsieur René Binette de l'Écomusée du Fier Monde a souligné l'importance de la polyvalence chez les employés d'un musée. Aussi, il préconise une bonne connaissance des sources (primaires, sec., iconographiques, etc.) et savoir les questionner. L'employé du musée, pour bien diffuser l'information, doit surtout savoir écrire et communiquer. Pour avoir une bonne idée des critères d'embauche dans les musées, la Société des musées québécois a produit un document avec toutes les descriptions des différents types d'emplois. À nous d'en profiter.
Par la suite, Madame Sylvie Dufresne du Musée Pointe-à-Callière a orienté le discours sur la réalisation et la gestion de projets dans un musée. Elle a relevé l'effet d'une bonne campagne publicitaire : " ce qui n'est pas su, n'est pas vu ". Elle a également élaboré sur tout ce qui doit être géré : les interfaces int./ext. du musée, l'alimentation et l'organisation du contenu, le concept (le message), la scénarisation du contenu, la rédaction, etc., et tout ça de front. Les musées ont besoin d'historiens pour penser, concevoir, diriger, valider, scénariser, et encore… Pour augmenter nos chances d'être embauché dans un musée, Madame Dufresne suggère de continuellement élargir son réseau de connaissances et de se monter un portfolio illustrant notre sens de l'entrepreneurship.
À son tour, madame Sophie Charbonneau de la Maison nationale des Patriotes a mentionné encore une fois la polyvalence du travail en milieu muséal. Son expertise en éducation et interprétation acquise grâce à ses formations en histoire et en muséologie lui permet de faire la recherche pour un contenu ainsi que la diffusion et la communication de ce contenu. Madame Charbonneau est passionnée et, selon elle, cette flamme est essentielle.
En après-midi, Sœur Madeleine Juneau de la Maison St-Gabriel nous a égayés par son dynamisme digne d'une dame d'expérience dans l'enseignement et dans le domaine muséal. Elle aussi a insisté sur l'importance de la communication dans les musées. Pour elle, le guide, étant la personne clé du musée, doit être pédagogue et comédien. Le guide, comme tout autre employé du musée, doit avoir l'esprit très généreux.
Madame Josée Lefebvre, responsable de l'éducation au Centre d'histoire de Montréal a vu le musée comme étant la combinaison gagnante pour les gens intéressés par l'histoire et l'enseignement. Le centre d'histoire lui permet de s'épanouir à tous les niveaux, autant en acquérant de l'information qu'en la diffusant.
En fin de journée, Monsieur Jean-François Blanchette du Musée des civilisation de Gatineau a sommairement exposé les postes à combler dans un musée à grande superficie. Il nous a fait voir les défis à y relever. Il nous a également fait part de sa philosophie de travail en trois étapes : 1- Connais-toi toi-même; 2- Fais ce que tu aimes et aime ce que tu fais; 3- Sois versatile.
Ces sept conférenciers et conférencières oeuvrant dans le secteur muséal nous ont donc dépeint l'ensemble de la vie professionnelle dans le domaine. Nous pouvons maintenant faire les liens entre notre formation et les critères d'embauche dans un musée.
Également, lors de l'événement, le Réseau Histoire a profité de l'occasion pour rendre hommage à Monsieur Jean-François Leclerc, historien et directeur du Centre d'histoire de Montréal pour souligner sa précieuse collaboration et son soutien au Réseau depuis son implantation en 1998.
Comité organisateur de la Journée Carrière 2004
Volet Conférencier(e)s: Catherine Barbe, étudiante à la maîtrise appliquée et Julie Duchesne, M.A. 03
Volet document d'accompagnement: Christian Arcand, B.A. 01, étudiant à la maîtrise U. Sherbrooke) et Simon St-Michel, étudiant à la maîtrise
Volet financement et logistique: Laurie Goulet, étudiante à la maîtrise
Volet Inscription et accueil: Vicky Laforce, étudiante au baccalauréat
Collaborateurs : Sylvain Lacoursière, étudiant à la maîtrise
Encadrement: Marie St-Cyr, c.o., conseillère, Les Réseaux socioprofessionnels de l'UQAM assistée par Philippe Thibodeau, étudiant au baccalauréat et assistant du Réseau Histoire
Cette affirmation de monsieur François Cartier, archiviste au Musée McCord, lançait la 6ième Journée Carrière du Réseau Histoire de l'UQAM, samedi le 6 novembre 2004, sur " les perspectives professionnelles des historiennes et des historiens dans les musées ". Cette journée a été très stimulante pour la soixantaine d'étudiants et diplômés présents. Nos invités chevronnés, tous diplômés en Histoire ou en Muséologie, nous ont expliqué l'importance du rôle de l'historien dans les musées ainsi que la grande pertinence de sa formation.
Monsieur Cartier nous a entretenu sur le travail de l'archiviste dans les musées. Il a défait le mythe de l'archiviste seul en réclusion, isolé au milieu des piles de documents. Celui-ci étant porté à échanger de l'information avec d'autres organismes ou institutions archivistiques, à aider les chercheurs, à monter des demandes de subventions, etc., doit pouvoir aller au-delà des gens. Monsieur Cartier conseille fortement aux futurs historiens dans le domaine muséal de commencer très tôt à s'impliquer, à siéger sur des comités, à serrer des mains…
Monsieur René Binette de l'Écomusée du Fier Monde a souligné l'importance de la polyvalence chez les employés d'un musée. Aussi, il préconise une bonne connaissance des sources (primaires, sec., iconographiques, etc.) et savoir les questionner. L'employé du musée, pour bien diffuser l'information, doit surtout savoir écrire et communiquer. Pour avoir une bonne idée des critères d'embauche dans les musées, la Société des musées québécois a produit un document avec toutes les descriptions des différents types d'emplois. À nous d'en profiter.
Par la suite, Madame Sylvie Dufresne du Musée Pointe-à-Callière a orienté le discours sur la réalisation et la gestion de projets dans un musée. Elle a relevé l'effet d'une bonne campagne publicitaire : " ce qui n'est pas su, n'est pas vu ". Elle a également élaboré sur tout ce qui doit être géré : les interfaces int./ext. du musée, l'alimentation et l'organisation du contenu, le concept (le message), la scénarisation du contenu, la rédaction, etc., et tout ça de front. Les musées ont besoin d'historiens pour penser, concevoir, diriger, valider, scénariser, et encore… Pour augmenter nos chances d'être embauché dans un musée, Madame Dufresne suggère de continuellement élargir son réseau de connaissances et de se monter un portfolio illustrant notre sens de l'entrepreneurship.
À son tour, madame Sophie Charbonneau de la Maison nationale des Patriotes a mentionné encore une fois la polyvalence du travail en milieu muséal. Son expertise en éducation et interprétation acquise grâce à ses formations en histoire et en muséologie lui permet de faire la recherche pour un contenu ainsi que la diffusion et la communication de ce contenu. Madame Charbonneau est passionnée et, selon elle, cette flamme est essentielle.
En après-midi, Sœur Madeleine Juneau de la Maison St-Gabriel nous a égayés par son dynamisme digne d'une dame d'expérience dans l'enseignement et dans le domaine muséal. Elle aussi a insisté sur l'importance de la communication dans les musées. Pour elle, le guide, étant la personne clé du musée, doit être pédagogue et comédien. Le guide, comme tout autre employé du musée, doit avoir l'esprit très généreux.
Madame Josée Lefebvre, responsable de l'éducation au Centre d'histoire de Montréal a vu le musée comme étant la combinaison gagnante pour les gens intéressés par l'histoire et l'enseignement. Le centre d'histoire lui permet de s'épanouir à tous les niveaux, autant en acquérant de l'information qu'en la diffusant.
En fin de journée, Monsieur Jean-François Blanchette du Musée des civilisation de Gatineau a sommairement exposé les postes à combler dans un musée à grande superficie. Il nous a fait voir les défis à y relever. Il nous a également fait part de sa philosophie de travail en trois étapes : 1- Connais-toi toi-même; 2- Fais ce que tu aimes et aime ce que tu fais; 3- Sois versatile.
Ces sept conférenciers et conférencières oeuvrant dans le secteur muséal nous ont donc dépeint l'ensemble de la vie professionnelle dans le domaine. Nous pouvons maintenant faire les liens entre notre formation et les critères d'embauche dans un musée.
Également, lors de l'événement, le Réseau Histoire a profité de l'occasion pour rendre hommage à Monsieur Jean-François Leclerc, historien et directeur du Centre d'histoire de Montréal pour souligner sa précieuse collaboration et son soutien au Réseau depuis son implantation en 1998.
Comité organisateur de la Journée Carrière 2004
Volet Conférencier(e)s: Catherine Barbe, étudiante à la maîtrise appliquée et Julie Duchesne, M.A. 03
Volet document d'accompagnement: Christian Arcand, B.A. 01, étudiant à la maîtrise U. Sherbrooke) et Simon St-Michel, étudiant à la maîtrise
Volet financement et logistique: Laurie Goulet, étudiante à la maîtrise
Volet Inscription et accueil: Vicky Laforce, étudiante au baccalauréat
Collaborateurs : Sylvain Lacoursière, étudiant à la maîtrise
Encadrement: Marie St-Cyr, c.o., conseillère, Les Réseaux socioprofessionnels de l'UQAM assistée par Philippe Thibodeau, étudiant au baccalauréat et assistant du Réseau Histoire
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