En plus d'organiser des activités, le Réseau Histoire envoie un bulletin électronique qui diffuse des offres d'emplois et des événements en lien avec l'Histoire.

Pour vous y abonner gratuitement: reseau.histoire@uqam.ca

Si vous souhaitez vous joindre au comité organisateur, contactez assistant.histoire@gmail.com.

Qui sommes-nous ?

Montréal, Québec, Canada
Le Réseau regroupe des étudiants, des diplômés et des professeurs de l'UQAM. Un comité organise une variété d'activités en lien aux débouchés professionnels dans le domaine de l'histoire ainsi que des activités de réseautage.

lundi 16 novembre 2009

Compte-rendu sur le Patrimoine religieux au Québec

Le 12 novembre 2009, le Réseau Histoire, en collaboration avec le Réseau Sciences des religions, a organisé une soirée-rencontre sur le thème du patrimoine religieux au Québec. Lors de cette rencontre, Jocelyn Groulx, directeur du Conseil du patrimoine religieux du Québec, et Suzanne St-Amour, directrice de la Société du patrimoine religieux du diocèse de Saint-Hyacinthe, ont parlé des enjeux entourant le patrimoine religieux et de leur organisme.


Conseil du patrimoine religieux du Québec
Par Jocelyn Groulx, directeur

Le Conseil du patrimoine religieux du Québec, auparavant la Fondation du patrimoine religieux du Québec, a été créé en 1995 pour soutenir la conservation et la mise en valeur d’éléments religieux du patrimoine québécois (édifices, biens mobiliers, œuvres d’art, orgues) par la restauration et l’entretien préventif. Le Conseil a également réalisé des projets d’inventaire, notamment l’inventaire des lieux de culte du Québec, et a encadré la mise en œuvre de projets de mise en valeur, de colloques et de publications pour faire connaître le patrimoine religieux dans ses différentes formes et manifestations.

Dans le cadre du Conseil, les différentes traditions religieuses travaillent de concert, en partenariat et en collaboration étroite avec les propriétaires, les collectivités locales et l’État québécois. Le Conseil se compose de douze tables de concertation régionales, réunissant architectes, historiens d’art, professeurs d’art, experts en art sacré, représentants laïques ou cléricaux officiellement nommés par les traditions propriétaires d’édifices religieux patrimoniaux, ainsi que de représentants du ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine.

Depuis le début de ses activités, le Conseil a fait siens des principes de conservation et de restauration reconnus à l’échelle internationale par le Conseil international des monuments et des sites (ICOMOS).

L’objet du Conseil et de ses travaux est patrimonial, et l’aide qui lui est fournie n’est pas une aide au niveau de la liturgie mais plutôt, un soutien au patrimoine religieux immobilier et mobilier de toutes traditions confondues, qui constitue une richesse pour l’ensemble de notre société.

Cette formule est originale et probablement unique au monde. Elle se distingue de la formule française, dans laquelle l’État, propriétaire des lieux de culte, en assume l’entretien, et de la formule britannique des trusts, organismes financés par l’Église et l’État, qui prennent possession des lieux de culte patrimoniaux excédentaires.


Soutien à la restauration du patrimoine religieux

L’aide financière à la restauration du patrimoine religieux est accordée en vertu d’une entente conclue entre le Conseil du patrimoine religieux du Québec et le ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine. Cette mesure vise à soutenir financièrement les initiatives en vue de la restauration d’édifices du patrimoine religieux (volet 1) ainsi que du mobilier, des œuvres d’art et des orgues (volet 2) qu’ils renferment.

Depuis 1995, le gouvernement du Québec a investi près de 222 M$ dans le financement des projets de restauration du patrimoine religieux. La participation gouvernementale a entraîné des investissements privés de plus de 100 M$, ce qui a permis du même souffle d'accroître la présence des édifices religieux patrimoniaux dans l'offre touristique québécoise.

La majorité de l’aide financière a été dirigée vers des projets de restauration et de conservation de lieux de culte patrimoniaux. Toutefois, le programme a permis d’intervenir sur plusieurs autres types d’édifices ou de biens religieux d’importance patrimoniale (presbytères, murs d’enceinte et calvaires de cimetière, chapelles de procession, couvents, monastères, orgues, vitraux, tableaux, sculptures, etc.).

Sur le plan de la sauvegarde du patrimoine, l’action menée par le Conseil a permis de conserver des dizaines d’édifices religieux présentant un intérêt architectural, historique ou artistique qui, autrement, auraient été fermés et très probablement détruits.

Pour plus d’informations : www.patrimoine-religieux.qc.ca


Société du patrimoine religieux du diocèse de Saint-Hyacinthe
Par Suzanne St-Amour, directrice

La Société du patrimoine religieux du diocèse de Saint-Hyacinthe a été créée pour protéger, documenter et faire la diffusion de toute l’information concernant les objets, biens, artefacts se rattachant au patrimoine religieux. Ces objets appartiennent à différents secteurs : historique, religieux, artistique, architectural et oral.

Elle vise aussi la réalisation d’expositions, d’échanges, de publications et de conférences pour sensibiliser la population et faire avancer la recherche dans ces domaines.

Les inventaires réalisés par la Société du patrimoine mettent à la lumière du jour des collections dispersées, oubliées, empoussiérées afin d’en faire profiter tous ceux qui s’intéressent au patrimoine et à l’histoire.

L’inventaire que nous avons fait par nos propres moyens grâce à la détermination des membres est pour l’instant le seul et unique au Québec. Il sert d’exemple au MCCCF pour mettre sur pied un vaste projet d’inventaire des biens mobiliers des institutions religieuses du Québec.

Le site Web (www.prah.org) que nous avons la chance d’avoir comme vitrine correspond tout à fait à notre structure puisque notre base de données est totalement virtuelle. Quel meilleur moyen de la partager avec le public québécois que par l’informatique? C’est vers ce volet que convergeront nos efforts dans les prochaines années.

Aucun commentaire: